Sur marianne2.fr nous avons trouvé cet article recueillant les propos de monsieur Alain Lambert. Mais si ! Souvenez-vous : il fut entre autres Conseiller auprès du Président de la République Jacques Chirac, Ministre délégué au budget et à la réforme budgétaire dans le premier gouvernement de Jean-Pierre Raffarin (du 17 juin 2002 au 31 mars 2004). Il est aujourd’hui Président du Conseil général de l’Orne.
Mais ce qui nous intéresse ici est l’avis de cette personnalité qui, loin de rejoindre les quelques irréductibles persistant à soutenir contre vents et marrées le Président sortant, fait entendre une voix différente. Il n’est pas le seul à envisager cela. Disons qu’il dit tout haut ce que bien des gens (à Droite, j’entends) pensent tout bas.
“Sarkozy pourrait choisir de s’effacer pour éviter la défaite de son camp”, nous dit-il. Lui qui ne se cache pas d’avoir soutenu le Président au début du quinquennat confie dans l’article de Marianne2 “personne à droite n’ose dire que les électeurs ne veulent plus de Nicolas Sarkozy.” Certains mots résonnent durement : “Le soir même de l’élection, j’ai compris que je m’étais trompé”.
Il reste à espérer que dans l’entourage du Président sortant, certains auront le pouvoir de le persuader à s’effacer si le fort rejet de la population à son encontre persistait. Cette “cour” dont parle Alain Lambert est composée de plus de 200 personnes qui “vivent de Nicolas Sarkozy comme elles ont vécu de Chirac ou de Mitterrand avant.”
Des signes existent pourtant. Certains dissidents de Droite ont battu les candidats UMP officiels (et souvent proches du Président sortant). Nous pensons particulièrement à Pierre Charon (suspendu de l’UMP depuis), ancien conseiller du Président, qui a présenté une liste dissidente à Paris à l’occasion des élections sénatoriales de septembre dernier. (Précisons que le 25 septembre, il a été élu aux élections sénatoriales avant… d’intégrer le groupe UMP au Sénat !)…
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