Le Chant des Marais ou Chant des déportés

Loin vers l’infini s’étendent
De grands prés marécageux
Et là-bas nul oiseau ne chante
Sur les arbres secs et creux

Refrain :

Ô terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher, piocher.

Dans ce camp morne et sauvage
Entouré de murs de fer
Il nous semble vivre en cage
Au milieu d’un grand désert.

(Refrain)

Bruit des pas et bruit des armes
Sentinelles jours et nuits
Et du sang, et des cris, des larmes
La mort pour celui qui fuit.

(Refrain)

Mais un jour dans notre vie
Le printemps refleurira.
Liberté, liberté chérie
Je dirai : «Tu es à moi.»

Dernier refrain :

Ô Terre enfin libre
Où nous pourrons revivre,
Aimer, aimer.


C’est ce chant, interprété par les  Chœurs de la Garde républicaine, qui accompagna la sortie du cercueil de Simone Veil, en fin de cérémonie,  dans la cour des Invalides, ce mercredi 5 juillet 2017, à l’occasion de l’Hommage national rendu à cette femme d’exception.

Hotel des Invalides, Paris, France, July 5, 2017. REUTERS/Michel Euler/Pool

Liens :

L’histoire du « Chant des Marais » :

http://ufacbagnolet.over-blog.com/article-20201896.html

Le Chant des déportés ou Chant des marais :

http://www.wikiwand.com/fr/Le_Chant_des_déportés

 

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