Catégorie : Politique

La politique a toute sa place dans ces colonnes, qu’elle soit locale ou nationale.

  • Iran : Vote4Zahra !

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    Aujourd’hui, on votait, en Iran !

    zahra-930_scalewidth_630Et l’on parle de Zahra : candidate à ces présidentielles. Comment ? Une femme candidate aux présidentielles iraniennes ? Bon, nous y reviendrons…

    En attendant, exit Ahmadinejad : la constitution ne permet pas de prétendre à trois mandats successifs en Iran. Ca, c’est fait ! Mais il y a six candidats. Pour faire simple, tout semble se jouer entre Hassan Rohani, religieux de 64 ans et candidat unique des réformateurs, et trois conservateurs qui ont refusé toute alliance : l’ex-chef de la diplomatie Ali Akbar Velayati, le maire de Téhéran Mohammad Bagher Ghalibaf et le chef des négociateurs nucléaires Saïd Jalili, ultraconservateur.

    (suite…)

  • Congrès de Toulouse

    Après voir suivi la plupart des discours du Congrès de Toulouse, je dois dire que nous avons vu défiler certains excellents orateurs. J’en retiendrais trois. Le premier, pour son extraordinaire célébration de l’Ecole Républicaine, est celui de Carole DELGA, députée de Haute-Garonne. Le deuxième, pour l’inénarrable Gérard FILOCHE et son éloquence. Grandiose. Enfin, le discours de clôture magnifique du nouveau Premier Secrétaire, j’ai nommé Harlem DESIR.

  • La boucle est bouclée…

    Tout a commencé il y a fort fort longtemps, en début d’année 2011… A une époque où l’on travaillait dans les sections au futur projet présidentiel du/des candidat-e-(s) et l’on a voté (le 19 mai 2011). Je m’en souviens comme si c’était hier. Puis ce furent les primaires (9 et 16 octobre 2012). Magistralement organisées dans tout le pays. Magnifique moment ! Ensuite, le candidat Hollande a pris son envol. Il sortira premier après le premier tour des présidentielles. Le débat d’entre deux tours. D’anthologie ! Puis ce deuxième tour et cette victoire inespérée. Bonheur suprême ! Une campagne pour les législatives plus tard, et voici un hémicycle plus rose encore qu’après mai 1981…

    Le résultat est là. Et quel résultat !… La campagne, les campagnes, intenses, inoubliables, sont finies. Pour au moins deux ans.

    Mais quelle aventure, les amis !…

    Libération

  • Jour de vote

    À La Ciotat comme dans toutes les communes de France nous votons pour les législatives (député-e-s de l’Assemblée Nationale.

    Aux urnes citoyennes, citoyens !

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  • Top Zéro…

    Ici, nous sommes dans la neuvième circonscription des Bouches-du-Rhône. Ici, ça fait deux législatives qu’on nous impose des candidats hors PS (résultat des tractations nationales avec les partis amis)… Ici, nous sommes fatigués de constater cette catastrophe en cours dont personne ne veut – ou ne peut – prendre en compte…

    Plaçons-nous au dessus des partis. Observons. Et que voyons-nous ?

    Une candidature Front de Gauche, une candidature EELV, une candidature Extrême-Gauche, une candidature Divers Gauche… Grande dispersion. Mais le plus désolant est de constater que les deux principaux candidats, ceux d’EELV et du FG, ont le don de s’ignorer superbement et d’ignorer en même temps le risque qu’ils font courir aux milliers d’électrices et d’électeurs qui – comme nous – désespèrent de ne pas voir une Gauche unie pour ces élections : celui d’offrir sur un plateau la réélection de l’UMP sortant !

    Oh, nous entendons déjà certains nous répondre « mais nous sommes en campagne depuis très longtemps maintenant », d’autres nous rétorquer « nous avons toute la légitimité pour mener cette campagne ! », bref : on n’est pas sortis de l’auberge, comme on dit.

    Nous rêvons d’un monde où les candidat-e-s de la Gauche dans notre circonscription seraient UNE BONNE FOIS POUR TOUTES capables de faire passer l’intérêt général avant leurs intérêts particuliers.

    Nous rêvons d’une Gauche locale où l’égo surdimensionné de chaque prétendant-e se transformerait en humilité.

    Alors seulement nous pourrions raisonnablement réaliser cette mission qui est la nôtre : virer l’UMP sortant ! Car c’est loin d’être impossible (et c’est bien là le drame !)…

    Mais ce n’est qu’un rêve… Pauvre Gauche locale ! En l’état actuel des choses, il est urgent de revenir sur terre : tout n’est et ne sera qu’illusions et hypocrisie…

  • We Want Sex Equality : What a film !

    Au printemps 68 en Angleterre, une ouvrière découvre que, dans son usine, les hommes sont mieux payés que les femmes. En se battant pour elle et ses copines, elle va tout simplement changer le monde…

    Quelle lutte !…

    Avec l’actrice Sally Hawkins ; vous savez : l’institutrice pétillante dans « Be Happy » !

  • Les Virtuoses…

    Il peut arriver que certains rares films que nous découvrons nous frappent très profondément, au point que l’on se sente ébranlé comme jamais. Ce film de 1996  réalisé par Mark Herman, « Les Virtuoses », ou encore en version originale « Brassed Off » est incontestablement de ceux-là…

    L’histoire ? Nous sommes en 1980 dans le village de Grimley, dans le nord de l’Angleterre. Un groupe de mineurs se battent pour le maintien de la mine dans laquelle ils travaillent. Ils font également partie d’une formidable fanfare, le fameux « brass band » de Grimley dirigé par le chef Danny. Arrive la charmante Gloria, nouvelle venue dans le village qui rejoint la fanfare et y fait très bonne impression avec une interprétation splendide du fameux concerto d’Aranjuez.

    Mais Gloria est aussi employée par la mine, travaillant avec ceux qui prévoient de fermer le site… L’existence des mineurs croisera difficultés après difficultés, chômage, éclatement des familles, précarité, misère, suicide… Leur fanfare est promise aux plus belles destinées. Une belle démonstration de fraternité et d’humanisme, de franche camaraderie sur fond de détresse causée par une politique conservatrice thatcherienne dénoncée avec force.

    Dans la distribution, nous retrouvons :

    • Pete Postlethwaite : Danny
    • Ewan McGregor : Andy
    • Tara Fitzgerald : Gloria
    • Stephen Tompkinson : Phil
    • Jim Carter : Harry
    • Philip Jackson : Jim

    Ce film connut de nombreuses distinctions telles que le Grand Prix du Festival du Film de Paris (1997) et le César du meilleur film étranger (1998), ainsi que trois nominations aux BAFTA (1997) : meilleur film britannique, meilleur scénario original, et meilleure musique de film.

    A titre personnel, sans nul doute le plus beau film de l’histoire du cinéma…

  • « On va essayer de vous envoyer en vacances dans quelques semaines »

    Ça alors !!! Excellent Jérôme Guedj ! « On va essayer de vous envoyer en vacances dans quelques semaines » 🙂 Rhôôô ! Les gros yeux, la grosse voix : mais comment il s’énerve le monsieur Guaino !!!

    http://www.youtube.com/watch?v=0s6esN0kZYo&feature=share&noredirect=1

  • Loukas, Mario, Mario, Goldman, Sachs et les autres…

    Une pensée pour les Grecs à un moment où la douleur est plus forte dans tous les coeurs et toutes les têtes, où la colère explose dans les rues sous le regard de médias ne traduisant pas toujours exactement ce qui se passe.

    Car en observant de plus près la situation, on se rend compte de curieuses relations qui ne dépendent pas du simple hasard. Nous voulons parler de trois responsables européens, venus au secours d’une situation catastrophique. Nous pensons à Loukas Papadimos, Mario Draghi et Mario Monti. Qui sont-ils ? (suite…)

  • Non, vraiment…

    Selon le contexte, online ça ne fonctionne vraiment pas…

  • Looking for Nicolas Sarkozy (ARTE)

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  • (Marianne) «Sarkozy pourrait choisir de s’effacer pour éviter la défaite de son camp»

    Sur marianne2.fr nous avons trouvé cet article recueillant les propos de monsieur Alain Lambert. Mais si ! Souvenez-vous : il fut entre autres Conseiller auprès du Président de la République Jacques Chirac, Ministre délégué au budget et à la réforme budgétaire dans le premier gouvernement de Jean-Pierre Raffarin (du 17 juin 2002 au 31 mars 2004). Il est aujourd’hui Président du Conseil général de l’Orne.

    Mais ce qui nous intéresse ici est l’avis de cette personnalité qui, loin de rejoindre les quelques irréductibles persistant à soutenir contre vents et marrées le Président sortant, fait entendre une voix différente. Il n’est pas le seul à envisager cela. Disons qu’il dit tout haut ce que bien des gens (à Droite, j’entends) pensent tout bas. (suite…)

  • Un petit blanc contre beaucoup de choses…

    Chers amis,

    L’expérience de ces dernières élections cantonales est encore présente. Et avec elle son lot d’événements plus ou moins heureux. Nous retiendrons deux mauvais points, nous voulons parler du fort taux d’abstention et du score élevé du Front national.

    A priori, rien ne lie ces deux faits. Mais regardons cela de plus près…

    Que veulent donc nous faire comprendre les abstentionnistes dont on dit qu’ils composent le « premier parti de France » ?… Une contestation. Un ras-le-bol adressé au monde politique de notre pays.

    Notre propos ne vise pas à se questionner sur ce que l’on appelle la « crise de citoyenneté », d’autres ayant traité ce sujet. Il nous semble par contre important d’observer de quelle manière a été sacrifié – sur l’autel de la contestation – le vote républicain pour le transformer en vote extrémiste. C’est ici que nous retrouvons le score (toujours trop) élevé du Front national.

    Qu’on ne s’y trompe pas : il ne s’agit pas de dire que ce parti – contrairement à ce que certains pensent – est devenu un parti républicain « comme les autres »… Non, non, mille fois non ! Ce parti fut créé en 1972 par Jean-Marie Le Pen. Celui-ci, repéré par Pierre Poujade, devint en 1955 le délégué général de l’Union de défense de la jeunesse française puis fut élu député de Paris – le plus jeune député de l’Assemblée nationale (il avait vingt-sept ans) en 1956. Il restera député jusqu’en 1962. Il sera plus tard directeur de campagne de Jean-Louis Tixier-Vignancour lors de la présidentielle de 1965. Ses dérapages ont jalonné son parcours politique (« les chambres à gaz sont « un point de détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale » éructa-t-il an 1987. L’année suivante ce fut le malheureux et nauséabond mot à propos de Michel Durafour – alors ministre de la Fonction publique : « Durafour crématoire »… D’autres paroles de ce gabarit ont tristement succédé à ces derniers, permettant sans l’ombre d’un doute de ranger ce parti aux côtés des formations d’extrême-droite, racistes, xénophobes et antisémites.

    Depuis, l’une de ses filles lui a succédé : Marine Le Pen (qu’il eût lors de son premier mariage). Et nous assistons à un changement dans la forme (mais quid du fond ?…). Exit les propos racistes et xénophobes, exit le visage et la voix de son père. Et les jeux de mots liés à son prénom participent de cette banalisation dangereuse en cours actuellement : « la vague bleu Marine »… Nous verrons à l’usure si la présidente du Front national saura conserver cette image de « parti comme les autres ». Le naturel pouvant aussi revenir au galop, à la première occasion.

    Mais revenons sur le glissement auquel nous assistons depuis un certain temps qui consiste à transformer le Front national en parti de la contestation. Cette mystification fâcheuse est dangereuse pour notre Démocratie ! Laissons ce parti à ses préoccupations premières qui trouvent leur source dans la fange de nos sociétés et de certains esprits. Mais, si un fond de fidèles à ce parti le sont et le resteront, nous n’irons pas jusqu’à dire que tous les électeurs du Front national sont racistes et xénophobes. Car nombre de nos concitoyens ont trouvé en ce parti le moyen – désespéré pour certains, certes – de faire entendre leur contestation. Et le FN sait surfer sur ce courant avec l’argument populiste qui consiste à renvoyer dos à dos les partis républicains tels que le PS et l’UMP (souvenons-nous le slogan de ces dernières cantonales : « contre le système UMPS »)… (suite…)

  • Un petit coin de La Ciotat

    Chers amis,

    Notre belle ville de La Ciotat, depuis quelques années, a bien perdu de son cachet d’antan. Le bétonnage tous azimuts est devenu la règle. Plus un mètre carré de terre, bientôt, ne sera épargné sur l’autel du développement immobilier…

    Il est un coin en particulier, un petit coin de La Ciotat, qui pourrait bientôt changer de forme. Bienvenue dans un petit voyage que l’on peut encore appeler « fiction ». Pourvu que ça dure…

    Alors voilà. Il y a quelques temps – pas si lointains – il fut question de fermer une école. L’école Louis Marin pour être précis. Curieux pour un établissement dont les effectifs sont loin, très loin d’être déficitaires ! Déjà à l’époque on entendait certaines voix exprimer combien le rouleau-compresseur des intérêts financiers n’allait pas s’émouvoir d’une école de centre-ville qui a le malheur d’être orientée vers la mer… Ah ! Cette « vue mer » !… (Enfin, il faut tout de même pour voir la mer sortir dans la rue et tordre son cou vers la droite)…

    Mais s’il n’y avait que l’école… Un peu plus bas, dans la continuité de l’école, se trouve le Théâtre du Golfe à côté duquel se tenait une caserne de pompiers à présent désaffectée (le pompiers ayant depuis rejoint une caserne flambant-neuf). Il en est de même pour une caserne de gendarmerie nautique dont il était fortement question qu’elle ne soit supprimée (si ce n’est déjà fait) au nom de la « révision générale des politiques publiques ».

    Revenons un instant au Théâtre du Golfe. Lors du dernier Conseil municipal, la décision fut prise d’aménager une ancienne halle à bois, plus longue que large, en salle de concert et spectacles. On y verra sûrement les mêmes spectacles qui ont lieu dans le Théâtre du Golfe… Si cela s’avère vrai, pourquoi ne pas fermer ce dernier ? Et du coup, la Ville disposerait d’un sacré petit coin face à la mer qui en ferait pâlir plus d’un…

    Allez zou ! Avec l’aide de Google Maps et d’un peu d’imagination, voici une espèce de bande dessinée aux accents lugubres. Pour l’instant on peut préciser, en la paraphrasant, la célèbre formule : « Toute ressemblance avec des lieux existants ou ayant existé est purement fortuite« . Pour l’instant…

    (suite…)