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  • Flâneries littéraires

    Flâneries littéraires

    Il y a bien longtemps que je n’avais plus fréquenté des salons littéraires. J’ai encore en mémoire celui de Paris, il y a quelques années. Ces salons qui peuvent nous réserver tellement de surprises, de magie…

    Aujourd’hui, j’ai retrouvé celui, que j’avais connu jadis : le Salon du Livre du Var, à Toulon. Intitulé « Fête du Livre du Var ».

    Quel bonheur !…

    Au milieu d’une foule déjà dense, ce matin-là, il fallut faire preuve de grande patience, parfois, pour avancer un peu.

    A peine j’entamais mon premier virage, que je me retrouvais face à un Commandant de police parisien. C’est lui qui, au fil de notre discussion, s’était dévoilé. Pierrick GUILLAUME, tel était son patronyme, m’expliqua sa démarche, ses romans policiers au plus près de la réalité. Un style que j’affectionne depuis quelques temps. Maxime CHATTAM fut l’auteur qui me fit connaître cette spécialité. Je discutais avec Pierrick GUILLAUME un petit moment et lui acheta ses deux ouvrages.

    Quelques mètres plus tard, je reconnus – après voir vérifié son nom sur le petit présentoir devant lui – celui que je n’imaginais pas croiser un jour, dans ma vie. Marek HALTER ! Magie des salons littéraires, vous disais-je. Il n’y avait personne, à part moi. J’en profitais. J’engageais la conversation. Quelle émotion… J’évoquais avec lui son ouvrage « Mémoires d’Abraham » qui m’avait tellement marqué, dans ma jeunesse. Nous discutâmes ainsi quelques minutes (je croyais rêver). Il me présenta son dernier roman, comme étant une suite des « Mémoires d’Abraham », un complément. Je lui achetais ce livre en le remerciant pour l’ensemble des son oeuvre. Puis nous nous quittâmes.

    Au passage, je reconnus Daniel PICOULY, auteur célèbre ayant participé à la Grande Librairie de François BUSNEL. Plus loin, je tombais (sans dommages) sur Franz-Olivier GIESBERT, occupé à deviser avec une personne. Je croisais également Jim FERGUS, dont le roman « Mille Femmes Blanches » m’avait tant passionné. Et Jean-Paul OLLIVIER, vous vous souvenez ? Le Tour de France. Et bien, il était là, lui aussi. Et tant d’autres encore.

    « Bonjour Laurent ! » Je me retourne. Une ancienne collègue perdue de vue depuis longtemps, devenue auteure. Patricia ARECCHI. Ça alors ! Quelle surprise ! Nous devisons un certain temps ; elle évoque les difficultés rencontrées pour la promotion de son livre, trouver des librairies qui accepteraient de l’accueillir pour des séances de dédicaces. Son deuxième roman est en préparation. J’achète son premier.

    Une idée ! Retrouver une auteure que j’avais fortuitement croisée en arrivant – j’avais remarqué son nom, très connu, romancière incontournable de la littérature policière. Une idée de cadeau pour ma petite soeur. Alors chut. Si elle devait passer par là… Mais, notoriété oblige, il m’a fallu faire la queue. De très longues minutes. J’approchais lentement du but. A cet instant, je remarquais une auteure, à la gauche de celle qui m’intéressait, seule. Elle était là, assise, environnée de ses livres. Mais personne ne s’arrêtait. Je pensais à mon premier roman (dont j’espère qu’un jour, quelqu’un puisse le remarquer). Et je m’imaginais à sa place, le jour où ce roman serait publié. Pas connu du public, pas médiatisé. Comment se faire une place, un nom ? Je n’eus pas le temps de compatir davantage, car mon tour venait brutalement d’arriver.

    J’espérais trouver un auteur dont j’avais adoré le dernier livre paru l’année dernière. Je savais qu’il participait à ce salon, l’un des trois jours. Sans être certain de le trouver aujourd’hui. Au hasard des travées, je m’avançais, scrutant soigneusement chaque écriteau placé devant chaque personne. Ô miracle ! Il était là, juste devant moi. Enfin… J’étais là, juste devant lui. Je sortais le livre à dédicacer en lui disant combien il m’avait bouleversé (c’est un euphémisme !). Je le remerciais. Visiblement ému – et moi donc ! – il me remerciait à son tour. La gorge serrée. Échanges de regards. Profonde dédicace. Une très belle rencontre avec Sorj CHALANDON !…

    Le temps passait. Cet énorme chapiteau, dressé sur la Place d’Armes de Toulon, me semblait encore plus vaste que lors de ma précédente visite, il y a quelques années de cela. La foule était plus importante. Avant de quitter ce lieu incroyable, il y avait un auteur, que j’avais également croisé, au fil de mes pérégrinations, et qu’il me fallait retrouver…

    Virage suivant. Eurêka ! Son nom sur le présentoir confirmait mon succès. Ses livres également. Mais… Personne. Sa chaise était vide. Toutefois sa veste était sur le dossier : quelques espoirs étaient permis. Une dame de l’organisation vint vers moi, qui avait sans doute perçu mon désarroi. Elle me rassura : son absence ne devait pas être longue. J’achetais, en attendant, le dernier livre de cet auteur invisible. Peu de temps après il arriva. Je l’appréciais énormément. Auteur de la région, j’avais particulièrement apprécié son passage à une « Grande Librairie », encore présentée par François BUSNEL. Nous avions parlé d’une collègue passionnée de livre, autrice elle-même, qui l’avait invité à l’un des salon du livre qu’elle organisait. Puis nous avons discuté de sa propre trajectoire, de ma profession d’enseignant auprès d’élèves en difficulté. Nous avons évoqué la confiance, l’estime de soi. J’ai ressenti beaucoup d’émotion à ce moment. Nous nous sommes longuement serrés la main. Merci à vous, René FRÉGNI.

    Bravo et merci au Département du Var pour cette magnifique manifestation. Merci et bravo aux auteures et auteurs, à la notoriété grande ou petite, qui durant trois jours seront présents, courageusement, stoïquement, se rendant disponibles pour tout un chacun ; merci de faire vivre cette littérature si nécessaire à notre société, à notre monde. La plus belle création de l’Homme, selon Salman RUSHDIE…

    Quel bonheur d’avoir pu me rendre, cette année, à cette belle Fête du Livre du Var.

    Un peu parti, un peu naze,

    Je sors de cette fête toulonnaise,

    Histoire de reprendre un peu le cours de ma vie.


    • Bibliographie toulonnaise :

    Pierrick GUILLAUME, « Jike Cooper, Police Judiciaire », Mareuil Editions, 2020
    ISBN 978-2-372-54184-8

    Pierrick GUILLAUME, « Racines », Mareuil Editions, 2022 –
    ISBN 978-2-3725-4-2463

    Marek HALTER, « La Juive de Shangaï », XO Editions, 2022
    ISBN 978-2-37448-403-7

    Patricia ARECCHI, « La Liste de l’Ange Gabriel », Editions Les Presses Du Midi, 2022
    ISBN, 978-2-8127-1345-3

    Sorj CHALANDON, « Enfant de Salaud », Editions Grasset, 2021
    ISBN 978-2-246-82815-0

    René FRÉGNI, « Minuit Dans La Ville Des Songes », Editions Gallimard, 2022
    ISBN 978-2-07-296720-7

    • Site de la Fête du Livre du Var :

    https://www.fetedulivreduvar.fr/accueil

  • Soirée enchanteresse

    Lorsqu’il y a plus de six mois, l’un de mes meilleurs amis me téléphona pour me l’annoncer, je n’en crus pas mes oreilles. Il m’annonçait avoir une occasion pour assister à l’opéra de Mozart, la Flûte Enchantée, donné à l’Opéra de Toulon au mois de mai. A ce moment, comme cette nouvelle me paraissait incroyable, comme tout cela me semblait lointain…

    Et la vie passant tellement vite, ce jour particulier arriva. Il faut préciser que j’avais toujours rêvé d’assister à cet opéra magnifique sans jamais avoir eu l’occasion de concrétiser ce souhait. Oh, bien sûr, j’avais depuis énormément lu d’ouvrages consacré à cette oeuvre et j’en avais écouté plusieurs versions. Sans parler de ce magnifique film suédois réalisé par Ingmar Bergman sorti en 1975, belle adaptation de cette Flûte Enchantée.

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    Ce 14 mai 2013, nous nous sommes rendus à Toulon et avons trouvé sans peine l’Opéra qui se situe sur le Boulevard de Strasbourg. Quelle belle bâtisse ! Il est dit à ce propos : L’opéra de Toulon est un bâtiment spécialement conçu pour la représentation des opéras. Il est situé dans la ville de Toulon en France. Cet opéra fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 2 décembre 1988. (Wikipédia)

    Le moment d’entrer pour gagner nos place était arrivé. J’observais en attendant, à l’extérieur, ces rangs d’élèves accompagnés par leurs enseignants et je me disais quelle chance avaient ces enfants d’une dizaine d’années ou un peu plus. Oh, peut-être ne percevraient-ils pas, à leur âge, toute la dimension de cette oeuvre ; mais peu importe : un tel événement allait à coup sûr marquer la plupart des esprits durablement. Assurément, quelle chance pour eux !

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    Très rapidement, nous étions pris en charge. Une charmante personne me guida jusqu’à ma place après billetokavoir vu mon billet. Notre petit groupe était installé. Au premier plan se trouvait la fosse d’orchestre (il y avait bien une trentaine de musiciens !) et droit devant, dans le prolongement, la scène. Immense. Profonde. Impressionnante.

    Le silence s’installa…

    Une tête surgit soudain, surplombant l’orchestre : le chef était en place. Le silence devint parfait. Quelques regards vers les musiciens, un geste et la magie opéra (de Toulon). Oui. Bon.

    Les première mesures sonnèrent, puis l’ouverture se déroula, magnifique. Tamino attaqué par un serpent. Les trois Dames de la Reine de la Nuit arrivent et le sauvent. Nous y étions. Féérie des sons et des costumes, précision des voix et justesse de la mise en scène. Oui : quelle mise en scène ! Magnifique. Sans être envahissante, elle a servi cette oeuvre de la plus belle manière.

     Comme à ce moment, par exemple. Lors de l’arrivée de la Reine de la Nuit, au début. La lumière s’atténua sur scène. Un immense voilage gris foncé descendit lentement du plafond, touchant le sol. Un éclairage bas scintilla accompagnant au centre la Reine secondée par ses trois Dames. Sa scène exécutée, elle se dirigea vers la gauche pour sortir de scène ; ses Dames la suivirent mais avaient saisi le bas du grand rideau translucide : celui-ci se détacha en-haut et, en retombant dans toute sa légèreté, accompagna les Dames dans leur sortie, dans un mouvement de fluidité parfaite, avant de disparaître dans leur sillage. Magistral !

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    Bref : vous l’aurez compris, ce fut un spectacle grandiose. Et selon l’avis de celles et ceux qui avaient déjà vu jouer cette oeuvre – pour certains plusieurs fois – cette mise en scène était particulièrement remarquable. Une véritable réussite ! Et quelle émotion… La preuve : il m’aura fallu une quinzaine de jours avant de pouvoir évoquer cette Flûte Enchantée, cette soirée enchanteresse. Ah, Mozart !…

    En guise d’illustration, voici le grandiose Aria « O Isis und Osiris » de Sarastro interprété par Franz-Josef Selig (sous-titres en hongrois).

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  • Et maintenant, au Stade de France !

    En cette fin de saison, que de belles surprises dans le Top 14 !

    Toulon, que l’on disait outsider face au grand Stade Toulousain, s’en est sorti ; et Castres est venu à bout de la grande équipe de l’ASM.

    Bravo, Toulouse, bravo Clermont, pour cette belle saison. Bravo Toulon et bravo Castres qui clôtureront ce championnat. Chapeau bas à tous, sans distinction ! Merci !

    Et VIVE LE RUGBY !

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  • Pilou ! Pilou !

    Pour leur deuxième participation à cette Coupe d’Europe, ils l’ont fait !

    http://www.dailymotion.com/video/x100qgg_delon-armitage-marque-et-chambre-brock-james_sport#.UZivDpUfX8d

    Le XV du Rugby Club Toulonnais est depuis hier Champion d’Europe !

    HCup Var Matin

    Bravo et merci au RCT !

    Bravo et merci au président Boudjellal et à l’entraîneur Laporte !

    Bravo et merci à ce public passionné et formidable !

    Ah ! Nous les terribles guerriers du Pilou-Pilou
    Qui descendons de la montagne vers la mer

    Pilou ! Pilou !

    Avec nos femmes échevelées allaitant nos enfants
    À l’ombre des grands cocotiers blancs

    Pilou ! Pilou !

    Nous les terribles guerriers du pilou pilou poussons notre terrible cri de guerre!

    Arrrrrhhhh

    J’ai dit terrible cri de guerre!!

    ARRRRRRHHH

    Parce que Toulon !

    ROUGE !

    Parce que Toulon !

    NOIR !

    Parce que Toulon !

    ROUGE ET NOIR !

  • La Finale !

    Finale TOP 14 Orange

    RUGBY CLUB TOULONNAIS (RCT)

    STADE TOULOUSAIN (ST)

    Samedi 09 juin 2012 à 18:00

    Stade de France

    Selon la LNR, pour la première fois les finalistes recevront des médailles :

    Les vainqueurs recevront également une réplique du Bouclier de Brennus et une plaque commémorative.

    Et voici Charles Brennus (né le 30 novembre 1859, mort le 23 décembre 1943).

    Maître graveur de profession, il fut le créateur du bouclier éponyme brandi désormais par chaque vainqueur du championnat de France de Rugby. Bouclier qui fut constitué grâce à un dessin initial du baron Pierre de Coubertin.

    Charles Brennus fut également co-fondateur de la Fédération Française de Rugby et en deviendra Président d’honneur en 1921. (Sources : Ligue Nationale de Rugby – LNR)

     Et pour rendre hommage à l’ASM Clermont-Auvergne, autre équipe chère à mon coeur (à plus d’un titre), ce détail du Bouclier de Brennus :

     
    Enfin, petit retour en 1992 🙂 :
     

     

    Et pour terminer un résumé de la demi-finale Toulon-Clermont (personnes sensibles s’abstenir) :

    [dailymotion frameborder= »0″ width= »480″ height= »270″ ]http://www.dailymotion.com/video/xrbxr9_resume-clermont-toulon-demi-finale_sport[/dailymotion]
    par rctoulon

    Liens :
  • RC Toulon – Brive : 18 – 3 !

    TOP 14 Orange, 9ème journée
    Samedi 29/10/11 – 14:15

    Fin du match. Victoire du RCT ! L’entraîneur Bernard LAPORTE au micro !


    Bernard Laporte par rctoulon