Et voilà, le Festival ciotaden « Musique en Vacances » s’est terminé samedi dernier. Il a duré du 8 au 28 juillet et a compté pas moins de 24 concerts dont 12 étaient proposés gratuitement.
Nous y avons vécu des moments inoubliables : la mise en place des salles, les répétitions des artistes, les repas partagés avec ces derniers qui nous amenaient parfois vers les 2 ou 3 heures du matin…
Il fallait tenir. Nous tenions. Nous avons tenu.
Magnifique équipe de bénévoles, extraordinaire expérience de fraternité et d’humilité – expérience épuisante, certes, mais ô combien gratifiante à bien des égards.
Il y aurait tant à dire sur tous ces concerts vécus durant ces vingt jours… Samedi soir, en particulier, à l’occasion du concert de clôture, nous avons connu un moment d’une grande rareté : un hommage grandiose au regretté Maurice André a été rendu par les deux grands trompettistes que sont Bernard Soustrot et Guy Touvron. Il fallait voir ça. Il fallait entendre ces sons et ces mots. Il fallait être là…
Bref, vous l’aurez compris : une formidable aventure humaine et artistique composée de joies, de doutes, de victoires, d’entraide, de sourires… Il restera pour mémoire le site officiel http://www.amei-festival-laciotat.fr/, la page Facebook et, plus grands, plus forts encore que tous ces supports électroniques, resteront nos plus beaux souvenirs…
Bon été encore à toutes et à tous !
L’extraordinaire Monique Borrelli, soprano colorature, l’après-midi de ce dernier jour, aux côtés du grand baryton Pierre Villa-Loumagne et d’Aurélie Lombard, formidable accordéoniste classique.
Les Jeux Olympiques de Munich avaient commencé depuis une semaine, ce 5 septembre 1972. A quatre heures du matin, huit hommes armés s’infiltrent dans le village olympique. Ils gagnent le bloc 31 où dort la délégation israélienne et pénètrent en force dans les appartements.
Plus jamais ça…
Les Valeurs olympiques sont là pour nous aider dans cette démarche :
Les cinq anneaux représentent les cinq continents. Ils sont entrelacés pour indiquer l’universalité de l’Olympisme et la rencontre des athlètes du monde entier au moment des Jeux Olympiques. Pierre de Coubertin en disait :
«Le drapeau olympique, […], est tout blanc avec, au centre, cinq anneaux enlacés : bleu, jaune, noir, vert, rouge ; […]. Ainsi dessiné, il est symbolique; il représente les cinq parties du monde unies par l’Olympisme et ses six couleurs d’autre part reproduisent celles de tous les drapeaux nationaux qui flottent à travers l’univers de nos jours.» (Coubertin 1931: Textes choisis II, p.470).
Une devise :
Citius Altius Fortius (Plus vite, plus haut, plus fort)
Une maxime :
L’important dans la vie n’est pas de vaincre mais de lutter.
L’essentiel n’est pas d’avoir gagné mais de s’être bien battu.
Excellence, Amitié, Respect.
Le passé éclaire le présent et l’avenir. Nous n’oubions pas. Mais que nos regards se tournent à présent vers ces valeurs universelles, véritables îlots de Lumière dans notre monde moderne.
« Ces heures noires souillent à jamais notre histoire, et sont une injure à notre passé et à nos traditions. Oui, la folie criminelle de l’occupant a été secondée par des Français, par l’Etat français. (…) La France, patrie des Lumières et des Droits de l’Homme, terre d’accueil et d’asile, la France, ce jour-là, accomplissait l’irréparable ».
France Info nous replonge dans l’un des évènements les plus dramatiques de l’histoire des Etats-Unis : le guerre de sécession, qui déchira le pays de 1861 à 1865, en opposant les Etats confédérés du Sud aux unionistes du Nord. Nous sommes le 14 avril 1865. Depuis moins d’une semaine, la paix semble acquise. Mais en quelques minutes, les Etats-Unis sont à nouveau au bord du gouffre : un homme a tiré sur le président des Etats-Unis, Abraham Lincoln. Quand l’envoyée spéciale de France Info prend l’antenne, les nouvelles du président sont très préoccupantes…
Jon Lord, claviériste du mythique groupe de rock britannique Deep Purple et coauteur de leur titre le plus célèbre «Smoke on the Water», est décédé à l’âge de 71 ans.
Ca faisait un certain temps que nous l’attendions, la perle rare du moment. Eh bien c’est fait ! Incontestablement !
Ce fim signé Ken Loach et sorti le 27 juin 2012 est tout simplement extraordinaire ; quel rythme, quels acteurs, quelles images, quelle musique, bref : rien à redire !
Il n’y a en effet aucun temps mort dans ce film. L’histoire devient vite passionnante emmenée par des actrices et acteurs de premier plan :
Eugène Delacroix (1798-1863) Musée du Louvre – Paris
(…) « Le premier de ces trois hommes était pâle, jeune, grave, avec les lèvres minces et le regard froid. Il avait dans la joue un tic nerveux qui devait le gêner pour sourire. Il était poudré, ganté, brossé, boutonné ; son habit bleu clair ne faisait pas un pli. Il avait une culotte de nankin, des bas blancs, une haute cravate, un jabot plissé, des souliers à boucles d’argent. Les deux autres hommes étaient, l’un, une espèce de géant, l’autre, une espèce de nain.
Le grand, débraillé dans un vaste habit de drap écarlate, le col nu dans une cravate dénouée tombant plus bas que le jabot, la veste ouverte avec des boutons arrachés, était botté de bottes à revers et avait les cheveux tout hérissés, quoiqu’on y vît un reste de coiffure et d’apprêt ; il y avait de la crinière dans sa perruque. Il avait la petite vérole sur la face, une ride de colère entre les sourcils, le pli de la bonté au coin de la bouche, les lèvres épaisses, les dents grandes, un poing de portefaix, l’oeil éclatant. Le petit était un homme jaune qui, assis, semblait difforme ; il avait la tête renversée en arrière, les yeux injectés de sang, des plaques livides sur le visage, un mouchoir noué sur ses cheveux gras et plats, pas de front, une bouche énorme et terrible. Il avait un pantalon à pied, des pantoufles, un gilet qui semblait avoir été de satin blanc, et par-dessus ce gilet une roule dans les plis de laquelle une ligne dure et droite laissait deviner un poignard. (…)
Le premier de ces hommes s’appelait Robespierre, le second Danton, le troisième, Marat. »
Extrait de « Quatre-Vingt-Treize » de Victor Hugo : Le Cabaret de la rue Paon.
C’était il y a déjà trente-trois ans, à l’autre bout du monde. En Nouvelle-Zélande, sur le terrain devenu mythique de l’Eden Park, à Auckland, devant 55 000 spectateurs. L’arbitre était John West (IRL)
Nouvelle Zélande : 2 essais de Stu Wilson (24e) et Mourie (80e) ; 3 pénalités (19e, 41e, 62e) et 1 transformation (80e) de Bevan Wilson.
France : 4 essais de Gallion (38e), Caussade (40e), Averous (42e), Codroniou (59e) ; 1 pénalité (10e) d’Aguirre ; 1 drop de Caussade (57e), 1 transformation de Caussade (59e)
Nous vous laissons apprécier ces presque dix minutes de bonheur, avec – cerise sur le gâteau – les commentaires du regretté Roger Couderc et de l’excellent Pierre Albaladejo.
Il est des moments où nous comprenons sans effort ce que représente le terme humilité. Cette visite, résolument, en fait partie.
Ô temps, suspend ton vol, écrivait le poète. Comme il avait vu juste. Le temps était suspendu. Nous étions là, seuls, face à ce que l’Histoire pouvait avoir de plus fort, de plus majestueux à nous livrer. Minuscules devant l’immensité. Conscients que cet instant restera à jamais gravé dans nos mémoires. Cette escapade à Paris nous avait conduit devant le Panthéon.
Imposante bâtisse dont l’origine remonte à Louis XV qui avait projeté de construire une église gigantesque à la gloire de Sainte Geneviève. Dans un style néo-classique, la construction sera menée par Soufflot puis, après sa mort, par son plus proche élève. Car il en aura fallu des années pour qu’une telle entreprise soit terminée… Puis les aléas des périodes traversées ont régulièrement modifié la destination de ce monument : entre religieux et républicain. Il faudra attendre le XIXe siècle, en 1885 exactement, avec l’inhumation de Victor Hugo, pour que le Panthéon devienne définitivement ce lieu où la Patrie reconnaissante accueille ces grands Hommes.
Quelle visite passionnante, livrant les détails étonnants de ces décors peints et sculptés du XIXe siècle, la reconstitution de l’expérience du pendule de Foucault de 1851… (suite…)
Au cours du mois d’avril dernier, des mausolées de Tombouctou ont été réduits en miettes… Les islamistes responsables de ces actes (Ansar Eddine et AQMI) s’en sont pris là non pas à des éléments extérieurs qui auraient pu heurter leurs croyances, mais à des symboles musulmans que ces musulmans extrémistes considèrent comme étant « déviants » : pour eux, la vénération de saints – par l’intermédiaire de leurs mausolées – reviendrait à remettre en cause l’unicité de Dieu.
Or dans le monde arabe, il n’est pas rare de trouver des représentations humaines ! Par ailleurs, si dans la Torah il est écrit « Tu ne te feras pas d’idole ni de représentation quelconque de ce qui se trouve en haut dans le ciel, ici-bas sur la terre, ou dans les eaux plus bas que la erre » (Exode, 20), il n’y a rien de tel dans le Coran. C’est dans les hadith (commentaires que l’on attribue au prophète Mahomet) que figure une telle interdiction.
De tels actes ne sont pas sans nous rappeler les terribles destructions par les talibans – à partir du 13 septembre 1998 – des Bouddhas de Bâmiyân, dans l’Hindou-Koush, et qui dataient du Ve siècle de notre ère (soit bien avant l’Hégire).
Image Wikipédia
Le 26 février 2001, le mollah Mohammed Omar, émir autoproclamé des talibans depuis 1996, émet une fatwâ qui stipule que « toutes les statues préislamiques restant en différents endroits du pays doivent être détruites (…) car elles représentent les dieux des infidèles »
Malgré le rappel, par le New York Times des versets coraniques qui précisent : « tu as ta propre religion et j’ai la mienne » et « je ne sers pas ce que tu vénères ; et tu ne sers pas ce que je vénère », rien n’y fit. La destruction méthodique se poursuivit. Techniques employées : dynamitage, tir au canon de char et tirs de roquettes…
Mais dans quelle époque vivons-nous ?… Tout ça pour montrer que son Dieu est le plus fort, le plus vrai ? Vivre sa croyance religieuse consiste donc à refuser à d’autres de vivre une croyance différente ?
Il me revient en mémoire une parole entendue de la bouche d’un vieux sage qui disait que tant que chacun cherchera son Dieu dans le ciel, rien ne sera réglé. Le jour où les hommes comprendront que Dieu n’est nulle part dans le ciel, mais au plus profond de chacun d’eux, le monde, alors, sera apaisé.
Selon Bouddha : « Soyez votre propre lampe, votre île, votre refuge. Ne voyez pas de refuge hors de vous-même » ; « C’est sur soi-même qu’il faut œuvrer, c’est en soi-même qu’il faut chercher », nous livre Paracelse…
« Mehr Licht ! Mehr Licht ! » aurait dit le grand Goethe avant de s’éteindre. Visiblement il n’a pas encore été exaucé…
A vous regarder sourire,
A vous aimer, sans rien dire,
C’est là que j’ai compris, tout à coup,
J’avais fini mon voyage,
Et j’ai posé mes bagages,
Vous étiez venue au rendez-vous,
Qu’importe ce qu’on peut en dire,
Je tenais à vous le dire,
Ce soir je vous remercie de vous,
Qu’importe ce qu’on peut en dire,
Je suis venu pour vous dire,
Ma plus belle histoire d’amour, c’est vous…