Catégorie : Culture

Et la culture dans tout ça ? Les faits culturels de la ville ou plus largement dans la région ont toute leur place dans ce blog !

  • Hein, Tassin ?

    Ah ben là… On saura jamais quel est le con qui a fait sauter le pont. Hein Tassin ?
  • Wikitoria

    (Victoire, en maori)

    Hommage aux All Blacks avec ce magnifique hymne Néo-Zélandais interprété par la non moins magnifique Hayley Westenra, chanteuse soprano néo-zélandaise. God Defend New Zealand. Chanté traditionnellement d’abord en Maori puis en anglais. (suite…)

  • Les Deux Chevaux de Gengis Khan

    Chers amis,

    Ce fut un très beau film ! Vraiment.

    « Les Deux Chevaux de Gengis Khan » nous plongent dans les vertigineux paysages de Mongolie, dans cette langue aux doux accents, dans cette écriture aux formes inconnues et surprenantes…

    Une oeuvre magnifique de la réalisatrice Byambasuren Davaa qui avait déjà réalisé « L’Histoire du Chameau qui Pleure » et « Le Chien Jaune de Mongolie ». (suite…)

  • Culture Interceltique

    La fête de la fraternitéC’est ce que nous pouvions nous dire après un tel moment que fut Le grand spectacle de la Fest Noz, donné dans le cadre du Festival Interceltique de Lorient, 41e du nom, début août 2011 et rediffusé sur France 3 (présentation Tania Young et Christophe Guyomard). (suite…)

  • La « Souris Blanche » s’en est allée…

    Nancy WAKE est décédée à Londres, le dimanche 7 août dernier, au seuil de sa 99 ème année. Cette Néo-Zélandaise d’origine, qui a grandi en Australie, s’est illustrée durant la Seconde Guerre mondiale. Ce surnom de « Souris Blanche » lui avait été donné pour sa capacité à échapper à l’occupant. (suite…)

  • Nounours, Nicolas et Pimprenelle sont tristes.

    Le « marchand de sable » a emmené le père de Nounours, Pimprenelle et Nicolas. C’est ainsi que Sandra Lacut annonçait pour l’AFP la disparition du créateur de Nounours, Pimprenelle et Nicolas.

    Né le 10 mars 1927 à Bruxelles, Claude Laydu est mort vendredi en région parisienne, à l’âge de 84 ans. (suite…)

  • Personne ne m’aurait cru, alors je me suis tu

    En fin de sa rubrique publiée dans le Nouvel Observateur de cette semaine, Delfeil De Ton mentionnait ces quelques lignes :

    « L’ancien déporté Sam Braun vient de mourir. A la sortie de son livre « Personne ne m’aurait cru, alors je me suis tu », je lui rendais hommage avec les gestes (Dailymotion, taper Delfei Sam Braun).
    C’était un homme »(suite…)

  • Quatuor « Les Balkanes » : entre émotion et grâce…

    [100e article] Une occasion spéciale !

    Tous les cent articles, nous célébrerons l’événement comme il se devra. Et l’occasion est vraiment trop belle :  revenons au festival « Musique en vacances » et à ces concerts qui nous ont maqués. Il en est un qui ne pouvait rester au rayon des simples souvenirs…

    C’est en fin de festival que le spectacle eut lieu. Sur la scène : quelques éléments disposés. Attente. Soudain, une mélodie délicate s’éleva derrière nous. Le public se retourne et aperçut – se détachant dans le halo de lumière présent à l’entrée – quatre chanteuses regroupées qui avançaient au rythme de leur chant.

    Ce dernier se termina au moment ou les Balkanes – car c’étaient elles – arrivaient sur la scène, en fin de leur parcours. Parfaite synchronisation. Arborant de magnifiques vêtements colorés issus du folklore bulgare, nous découvrions les quatre artistes qui nous enchantèrent avec leurs mélodies variées, leurs explications lumineuses, leur parfaite maîtrise de la scène.

    Les Balkanes 2011Nous venions de découvrir certains aspects de la tradition bulgare. Leur spectacle :  « Apolonia… ou les chants du Jardin de la Vie ». Voici quelques lignes tirées des explications données sur le site des Balkanes à propos de ce spectacle, sur leur site internet : (suite…)

  • Calice !

    Mais non, tabarnak ! Il n’est point question ici de religiosité, mais de parlure ! Celle que l’on pratique chez nos cousins de la Belle Province, nous avons nommé les Québecois ! Souvenirs des jouteurs de ce pays croisés lors de matches d’improvisation ou encore de l’ami Stéphane, venu de Sherbrooke passer quelques jours à la maison, il y a quelques années… Mais revenons à cette langue.

    Il faut remonter à la fin du 17e siècle pour constater que les colons arrivés en Nouvelle-France s’exprimaient dans un français comparable à celui parlé par la cour du roi. Même si par la suite, en France, la langue a changé, particulièrement après la Révolution française, il n’en fut pas de même au Québec où l’on continuait à pratiquer le français royal. Des siècles plus tard, l’anglais avait quasiment phagocyté la langue française dans bien des domaines. Heureusement, dans les années 60, une réaction nationaliste contribuera à la réhabilitation du français. Le premier roman en français québecois est écrit en 1964. Depuis, on ne compte plus les lives, chansons, films dans cette langue.

    Et il est un point particulier inséparable de ce français-québecois : les jurons ! Il est étonnant de constater que des appellations du domaine sacré aient pu ainsi entrer dans le langage commun. Il s’agit de sacres (ou autrement dit blasphèmes) tels que : Tabarnak ! Calice ! Ostie ! Calvaire ! Ciboire !

    Pour en savoir plus, et si l’on a la chance de se trouver à Québec d’ici le 2 septembre prochain, courez à l’exposition intitulée « TABARNAK, l’expo qui jure ! », organisée par le Musée des religions du monde : il y aura de quoi explorer l’univers des sacres !

    Coordonnées :

    900, boul. Louis-Fréchette
    Nicolet (Québec) J3T 1V5
    Tél. : 819 293-6148
    musee@museedesreligions.qc.ca

    Liens :

    La page du Musée des religions consacrée à cette manifestation

    Le français québécois (Site de la République libre du Québéc)

    Une page sur la parlure québécoise

     

     

     

  • Extravagance lyrico-déjantée…

    Le retour ? On pourrait dire. Mais notre éloignement était surtout dû au Festival « Musique en Vacances » de La Ciotat. Chargé de la communication internet ça prend… un certain temps (à l’instar du fût du canon cher au regretté Fernand Raynaud).

    Le moment est venu de faire un petit bilan. Une vingtaine de spectacles, tous plus différents les uns des autres, ce n’est pas rien. Et nous reviendrons avec plaisir sur ceux qui nous auront marqués. Oh, les critères de choix n’auront vraiment rien de scientifique ; quelle que soit la taille ou le style des formations : nous mettrons en exergue ceux qui auront su nous toucher.

    Honneur à ceux que nous avons découvert avec grande (c’est un euphémisme) surprise : le fabuleux duo Heiting-Soucasse. Après leur premier spectacle créé en 2007 intitulé « Bizet était une femme » et leur second (vu durant le festival) baptisé sobrement « Opéra Molotov », il devenait urgent de les faire connaitre !

    (suite…)

  • Immigration : aux frontières du droit

    En ce moment sur Canal + : « Immigration : aux frontières du droit ».

    E – DI – FIANT !

    SYNOPSIS (Telerama.fr) :

    La liberté, l’égalité et la fraternité sont-elles en danger ? En France, le discours politique et les lois se sont durcis à l’encontre des étrangers. Qu’est devenue la fraternité ? Depuis 2003, de nouvelles directives ont introduit des quotas stricts d’expulsions devant être remplis chaque année par les forces de l’ordre. Les opérations d’expulsion ont peu à peu conduit certains citoyens à basculer dans la désobéissance civile. La journaliste Manon Loizeau suit des sans-papiers pris dans les rouages administratifs et judiciaires. Des parents d’élèves, des professeurs ou des membres du corps médical tentent de les aider. Ces femmes et ces hommes ne sont ni militants ni politisés. Ils ont «juste» été émus par l’arrestation d’un père conduisant ses enfants à l’école, ou d’un voisin.

    Communiqué de presse RESF – 30 mai 2011

    L’immigration aux frontières du droit
    documentaire de Manon Loizeau
    Mercredi 1er juin 20h 50, diffusion sur canal +,

    (suite…)

  • Sarah Nemtanu, une fabuleuse artiste…

    Née en 1981, Sarah Nemtanu est violoniste. Et quelle violoniste ! Après avoir étudié cet instrument au Conservatoire de Bordeaux où elle obtient une médaille d’or en violon et en musique de chambre, elle intègre le Conservatoire national supérieur de musique de Paris en 1997. Arrivée troisième au prestigieux Concours International Stradivarius en 2001, elle sera nommée l’année suivante premier violon solo de l’Orchestre national de France, avec lequel elle se produit également en soliste. Elle deviendra « révélation soliste instrumental de l’année » lors des Victoires de la Musique Classique 2007. Voilà pour les présentations…

    Mais il nous faut préciser qu’elle est l’une des vedettes principales du magnifique film que nous avions évoqué à l’époque de sa sortie en salle : « Le Concert », de Radu Mihaileanu. Non seulement c’est elle qui a interprété le concerto pour violon et orchestre de Tchaïkovski, mais en plus elle fut chargée de former l’actrice extraordinaire Mélanie Laurent. Durant des mois, la violoniste pédagogue a transformé peu à peu l’actrice en soliste. Visiblement, le résultat obtenu montre la grande qualité des enseignements de Sarah Nemtanu.

    Nous vous proposons ci-dessous de retrouver l’équipe du Concert qui s’exprime à l’occasion de la sortie du film en DVD et Blu-Ray. Nous avons le plaisir d’y entendre Sarah Nemtanu – considérée comme l’une des plus grandes violonistes actuelles – qui nous offre au début de la première partie une interprétation en direct du début de ce fabuleux concerto pour violon de Tchaïkovski. Présentation, en trois parties, tournée à la FNAC Montparnasse, à Paris, le 6 mars 2010. (suite…)

  • Quoi de neuf, du côté du Kurdistan ?

    En juin dernier, nous abordions déjà le sujet des Kurdes et du Kurdistan en évoquant ce film passionnant kurde-irakien : Les Murmures du Vent. « Kurde-irakien » ? Mais pourquoi pas « Kurde » tout court ? Rappelons que le Kurdistan est un état qui n’a pas vraiment d’existence officielle pour l’instant. Les Kurdes sont présents dans plusieurs pays d’une même région : principalement en Turquie, en Iran et en Irak (cf. « Les Murmures du Vent »). Et si l’on se réfère à cette présence kurde, on distingue sur la carte géographique de ce secteur  un contour assez précis qui comprend l’est de la Turquie, le nord-est de la Syrie, le nord et nord-est de l’Irak, ainsi qu’une partie de l’est de l’Iran. Il apparaît de fait une difficulté : lequel de ces pays pourrait-il accepter de consentir à ce qu’une partie de son territoire puisse devenir composante du futur état Kurde ?…

    Il se trouve – et c’est un peu la raison de ce nouvel article – que le journal Libération dans son édition du jour (samedi 11 décembre 2010) nous livre ce titre : « Vers un Kurdistan irakien indépendant ? » (source : AFP, Safin Hamed). Il y est fait mention d’un fait intéressant : lors du congrès de son parti politique, le PDK : « Parti Démocratique du Kurdistan » (principale force politique du Kurdistan), l’actuel président de la région autonome du Kurdistan irakien – Massoud Barzani – a mentionné le droit pour les Kurdes à leur autodétermination…

    Massoud Barzani (www.cbc.ca)

    – «Nous allons soumettre aujourd’hui la question de l’autodétermination aux personnes participant à ce congrès, car nous considérons que nous avons droit à l’autodétermination», a-t-il dit. Cela reviendrait pour l’Irak à accepter de perdre une partie de son territoire national. Depuis une vingtaine d’années, l’Irak consent à ce que la partie à dominante kurde du pays puisse jouir d’un statut particulier, sous la forme d’une assez grande autonomie. C’est dans les années 1970 que l’autonomie est devenue réalité dans le nord du pays (avec les provinces irakiennes d’Erbil, Dohouk et Suleimaniyeh). Cette autonomie du Kurdistan s’est encore renforcée au moment de la guerre du Golfe en 1991. Il existe un Parlement du Kurdistan qui dispose de pouvoirs réels (à l’exception toutefois des Affaires étrangères et de la Défense). Mais entre une « large autonomie » de ce territoire et une « scission » de l’Irak, il y aurait – pourrait-on dire – comme une une marge…

    C’est tout de même la première fois qu’un dirigeant Kurde aborde ce sujet de manière aussi claire… Mentionnons qu’à ce congrès du PDK était présent le président de l’Irak, Jalal Talabani, dirigeant de l’UPK (Union Patriotique du Kurdistan) et du premier ministre irakien, Nouri al-Maliki. Précisons que le PDK fait partie du gouvernement actuel irakien. Massoud Barzani est l’un des personnages de premier plan dans ce gouvernement. Il est de plus le fils de Mustafa Barzani qui en 1946 avait proclamé en Iran, à Mahabad, une éphémère république kurde. Les membres du PDK (il seraient 1300) devront s’exprimer sur cette question de l’autodétermination par un vote dont la date n’a pas encore été précisée. Si le PDK et l’UPK forment aujourd’hui la coalition la plus importante au Parlement régional, il ne faut pas oublier que ces deux formations Kurdes se sont opposées très durement durant quatre ans et après 3000 morts (entre 1994 et 1998).

    Mais peut-être est-il permis aujourd’hui d’envisager une espérance, celle de voir naître officiellement un Kurdistan indépendant que viendraient rejoindre plus tard d’autres provinces, d’autres pays de la région. Alors, peut-il être permis d’espérer ?…

    Liens :

    Carte :

  • Tristesse d’Olympio

    Victor HUGO – Les Rayons Et Les Ombres (1840)

    Les champs n’étaient point noirs, les cieux n’étaient pas mornes.
    Non, le jour rayonnait dans un azur sans bornes
    Sur la terre étendu,
    L’air était plein d’encens et les prés de verdures
    Quand il revit ces lieux où par tant de blessures
    Son coeur s’est répandu !

    L’automne souriait ; les coteaux vers la plaine
    Penchaient leurs bois charmants qui jaunissaient à peine ;
    Le ciel était doré ;
    Et les oiseaux, tournés vers celui que tout nomme,
    Disant peut-être à Dieu quelque chose de l’homme,
    Chantaient leur chant sacré !

    Il voulut tout revoir, l’étang près de la source,
    La masure où l’aumône avait vidé leur bourse,
    Le vieux frêne plié,
    Les retraites d’amour au fond des bois perdues,
    L’arbre où dans les baisers leurs âmes confondues
    Avaient tout oublié ! (suite…)