Catégorie : Culture

Et la culture dans tout ça ? Les faits culturels de la ville ou plus largement dans la région ont toute leur place dans ce blog !

  • Les Ailes du Souvenir

    Les Ailes du Souvenir

    Vingt-six ans déjà… Je me souviens fort bien avoir vu ce film lors de sa sortie en salle. Plutôt deux fois qu’une, tant cette oeuvre m’avait marquée. Ces images magnifiques, mais aussi cette dimension particulière dans laquelle le spectateur est plongé dès les premières secondes de la projection.

    ailes-du-desir-1987-02-g

    Une amie récemment m’a remis sur la voie de ce film. Je n’y pensais plus depuis longtemps. Puis il y eut ce rappel inattendu et, brutalement, tout est remonté en mémoire. Berlin. Damiel, Cassiel, la trapéziste. L’éternité, le désir amoureux pour lequel Damiel sacrifiera son éternité. Ode à l’Humanité. Juxtaposition de solitudes…

    trapezistetrapezistetrapeziste

    Ce film n’a pas vieilli. Il n’a pas pris une ride. Son atmosphère est restée intacte.

    Anges, êtes-vous là ?…

    1001. INSERT (34 sec.)
    Une main qui écrit sur une feuille de papier :

    Lorsque l’enfant était enfant,
    il ne savait pas  
    qu’il était enfant,
    tout pour lui avait une âme.

    FERMETURE EN FONDU

    ailes01

    VOIX DE DAMIEL :
    « Lorsque l’enfant était enfant,
    il marchait les bras ballants
    il voulait que le ruisseau soit rivière
    et la rivière, fleuve,
    que cette flaque soit la mer.
    Lorsque l’enfant était enfant,
    il ne savait pas qu’il était enfant,
    tout pour lui avait une  âme
    et toutes les âmes étaient une.
    Lorsque l’enfant était enfant,
    il n’avait d’opinion sur rien,
    il n’avait pas d’habitudes
    il s’asseyait souvent en tailleur,
    démarrait en courant,
    avait une mèche rebelle
    et ne faisait pas de mines quand on le photographiait. »

    19178964.jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-xxyxx

     

    Liens :

    http://www.lacauselitteraire.fr/les-ailes-du-desir-de-wim-wenders

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Ailes_du_désir

    http://cinemasansfrontieres.free.fr/spip/spip.php?article220

  • 18 septembre 1981 – Abolition de la peine de mort

    18 septembre 1981 – Abolition de la peine de mort

    C’était il y a trente-deux ans : l’abolition de la peine de mort en France.

     » Monsieur le président, mesdames, messieurs les députés, j’ai l’honneur, au nom du Gouvernement de la République, de demander à l’Assemblée nationale l’abolition de la peine de mort en France.

    En cet instant, dont chacun d’entre vous mesure la portée qu’il revêt pour notre justice et pour nous, je veux d’abord remercier la commission des lois parce qu’elle a compris l’esprit du projet qui lui était présenté et, plus particulièrement, son rapporteur, M. Raymond Forni, non seulement parce qu’il est un homme de coeur et de talent, mais parce qu’il a lutté dans les années écoulées pour l’abolition.

    Au-delà de sa personne et, comme lui, je tiens à remercier tous ceux, quelle que soit leur appartenance politique qui, au cours des années passées, notamment au sein des commissions des lois précédentes, ont également oeuvré pour que l’abolition soit décidée, avant même que n’intervienne le changement politique majeur que nous connaissons. Cette communion d’esprit, cette communauté de pensée à travers les clivages politiques montrent bien que le débat qui est ouvert aujourd’hui devant vous est d’abord un débat de conscience et le choix auquel chacun d’entre vous procèdera l’engagera personnellement.

    Raymond Forni a eu raison de souligner qu’une longue marche s’achève aujourd’hui. Près de deux siècles se sont écoulés depuis que dans la première assemblée parlementaire qu’ait connue la France, Le Pelletier de Saint-Fargeau demandait l’abolition de la peine capitale. C’était en 1791. » (…)

    Robert Badinter, garde des Sceaux, Assemblée nationale, première séance du 17 septembre 1981. (Source Assemblée Nationale)

    « Extraits de la déclaration de Robert BADINTER, ministre de la Justice et garde des Sceaux, à l’Assemblée nationale, demandant l’abolition de la peine de mort. Il montre comment cette loi va dans le sens de l’histoire de France et explique pourquoi la peine de mort n’a aucune valeur dissuasive. »

    « L’Assemblée nationale a adopté »…

  • Love is all you need

    There’s nothing you can do that can’t be done.
    Nothing you can sing that can’t be sung.
    Nothing you can say but you can learn how to play the game.
    It’s easy.

    Nothing you can make that can’t be made.
    No one you can save that can’t be saved.
    Nothing you can do but you can learn how to be you in time.
    It’s easy.

    All you need is love.
    All you need is love.
    All you need is love, love.
    Love is all you need.

    All you need is love.
    All you need is love.
    All you need is love, love.
    Love is all you need.

    Nothing you can know that isn’t known.
    Nothing you can see that isn’t shown.
    Nowhere you can be that isn’t where you’re meant to be.
    It’s easy.

    All you need is love.
    All you need is love.
    All you need is love, love.
    Love is all you need.

  • Il était une fois un single malt de Mackmyra – Suède

    Il était une fois un single malt de Mackmyra – Suède

    Une belle histoire…

    Huit amis passant leurs sports d’hiver en Scandinavie, eurent un jour l’audace d’imaginer un instant la création d’un whisky suédois. Leur constat de départ était certes engageant :

    « La Suède cultive une orge des meilleures, l’eau la plus pure y coule en abondance, le climat y est frais et humide : et si on fabriquait du whisky ? »

    Quinze ans après, leur distillerie prit la forme d’une tour de verre et de béton, à 200 km au nord de Stockholm, près du village de Mackmyra. L’un des cinq chais de vieillissement n’est rien de moins qu’une ancienne mine de fer désaffectée… Et il y en aurait des choses à dire, sur les fûts…

    Découvrez cette fabuleuse aventure sur le site de Slate, dans ce passionnant article de la journaliste Christine Lambert.

    Une bien belle histoire : étonnante, savoureuse, rare, comme un bon single malt…

     

  • Une voix, un être merveilleux…

    Natalie Dessay

    Copie-de-Natalie-Dessay-(c)-Simon-Fowler

    A-t-on encore besoin de présenter cette étoile ? Celle qui trône au firmament de mon panthéon personnel, qui fut capable de monter jusqu’au contre-la ! Soprano coloratura et exquise comédienne, Natalie Dessay me laisse sans voix.

    Voici un très beau reportage de la chaîne Mezzo qui nous laisse découvrir plusieurs facettes de ce diamant précieux et pur. S’y livre une artiste éclatante, une maman sensible, une amie pleine d’humour. Je vous laisse apprécier.

    Une voix, un être merveilleux…


    Liens :

    • http://www.natalie-dessay.com : le site officiel

    • Natalie Dessay sur Wikipepdia

    • A propos du documentaire « Traviata et nous » (http://www.lemonde.fr/culture)

    • http://www.mezzo.tv

     

     

  • Ainsi se tut Zarathoustra

    Belle rencontre…

    Tout a commencé avec cet article du 16 juin dernier publié à l’occasion des élections iraniennes. J’y ai découvert une vidéo présentant l’exposition « Perse et fracas » (organisée par Courrier International) que je vous reproduis :


    Exposition « Perse et fracas » par courrierinternational

    On y retrouve un certain Nicolas Wild qui nous présente son album « Ainsi se tut Zarathoustra ». Ni une ni deux, allons le commander !

    Résistant aux sirènes de la facilité et de l’immédiateté – maux de notre société actuelle – je me rendais dans ma librairie préférée : « Au Poivre d’Âne » 46 quai François Mitterrand – Bâtiment de l’Armement – 13600 La Ciotat – Tél : 04 42 71 96 93. Excellent accueil, réconfortants sourires, rassurant professionnalisme, l’ouvrage était commandé. Quelques jours après, hier, j’allais le récupérer.

    couverture

    Je m’attendais à une BD (avec un grand format, type bande dessinée). Mais non : 24 cm x 16,5 cm. Près de 2 cm d’épaisseur. 221 pages. Noir et blanc. Ce type de format, me précise la libraire, un genre de « roman-graphique », se développe de plus en plus.

    Comme nous l’expliquait Nicolas Wild dans la vidéo ci-dessus, c’est à un grand voyage que nous invite ce livre. Voici quelques informations complémentaires :

    « Il s’en passe des choses dans la vie d’un graphiste globe-trotter. Nicolas Wild, à peine rentré à Paris, croise son amie Sophia, dont le père récemment décédé était une figure de la communauté zoroastrienne en Iran. Rien moins que l’une des plus anciennes religions monothéistes, après le judaïsme. Autour de cette personnalité hors du commun, Wild va découvrir plusieurs petits mondes qui se côtoient : les réfugiés afghans, la diaspora iranienne, un grand reporter, des artistes avant-gardistes… » (actuabd.com)

    (suite…)

  • Une histoire de trésor…

    La synagogue Tempel - Cracovie

    Il y a très longtemps, dans la ville de Cracovie, vivait un vieillard pieux et généreux qui s’appelait Izy. Plusieurs nuits de suite, il rêva qu’il allait à Prague et arrivait sur un pont au-dessus d’une rivière.

    Il rêva que sur l’une des berges de la rivière, sous le pont, se trouvait un bel arbre feuillu. Il rêva que lui-même creusait un puits à côté de l’arbre et que, de ce puits, il sortait un trésor qui lui apportait bien-être et tranquillité pour le restant de ses jours.

    Au début, Izy ne lui accorda que peu d’importance. Mais, comme ce rêve se répéta pendant plusieurs semaines, il l’interpréta comme un message et décida qu’il ne pouvait ignorer ce renseignement qui lui venait de Dieu – ou allez savoir d’où – pendant son sommeil.

    C’est ainsi que, se fiant à son intuition, il chargea sa mule en vue d’un long voyage et se mit en route pour Prague.

    Au bout de six jours de marche, le vieillard arriva à Prague et se mit en quête du pont qui enjambait une rivière aux abords de la ville.

    Il n’y avait pas trente-six rivières, ni trente-six ponts, aussi découvrit-il rapidement l’endroit qu’il cherchait. Tout était exactement comme dans son rêve : la rivière, le pont et, sur l’une des berges, l’arbre sous lequel il devait creuser.

    Un seul détail ne figurait pas dans le rêve : jour et nuit, le pont était gardé par un soldat de la garde impériale.

    Izy n’osait pas creuser tant que le soldat était là; il campa donc près du pont et attendit. La deuxième nuit, le soldat commença à suspecter cet homme qui campait près du pont, aussi s’approcha-t-il pour l’interroger.

    Le vieil homme, ne trouvant aucune raison de lui mentir, lui raconta qu’il était venu d’une ville très lointaine parce qu’il avait rêvé qu’à Prague, sous un pont comme celui-ci, était enfoui un trésor.

    Le garde se mit à rire aux éclats.

    « Tu as voyagé longtemps pour une chose stupide, lui dit-il. Depuis trois ans, je rêve toutes les nuits que dans la ville de Cracovie, sous la cuisine d’un vieux fou nommé Izy, est enterré un trésor. Ah, ah, ah ! Crois-tu que je devrais aller à Cracovie chercher cet Izy et creuser dans sa cuisine ? Ah, ah, ah ! »

    Izy remercia aimablement le garde et s’en retourna chez lui.

    En arrivant, il creusa un trou dans sa cuisine et découvrit le trésor qui avait toujours été enterré là.

    D175-_prague,_le_vieux_pont_sur_la_vltava._-_liv3-ch08

    Le philosophe Heinrich Zimmer (1890-1943) fit un commentaire de ce conte :

    « En fin de compte, le véritable trésor pour mettre fin à notre misère et à nos épreuves n’est jamais très loin ; il n’y a pas à le rechercher dans une région lointaine ; il est enterré au plus profond recoin de notre propre demeure, c’est à dire de notre propre être. Et il repose derrière le poêle, le centre qui donne la chaleur et la vie, notre cœur.

    Nous le trouverions, si seulement nous creusions. Mais force est de constater que ce n’est souvent qu’après un long détour que la signification de la voix intérieure qui guide notre quête se révèle à nous »

  • Entre ici, Jean Moulin…

    Jean Moulin


    « Comme Leclerc entra aux Invalides, avec son cortège d’exaltation dans le soleil d’Afrique, entre ici, Jean Moulin, avec ton terrible cortège ». 


    Vendredi 21 juin 2013. Il y a 70 ans eut lieu l’arrestation de Jean Moulin, après qu’il fut trahi, à Caluire, près de Lyon.

    Jean Moulin et les responsables de la Résistance arrêtés avec lui furent transférés à la prison de Montluc où ils furent torturés, par Klaus Barbie et les hommes de la Gestapo. C’est là que furent détenus les enfants d’Izieu et plus de 8000 victimes des persécutions nazies, dont beaucoup sont morts en déportation. [Voir sur la Page Facebook de Matignon, l’hommage prononcé par le Premier ministre aujourd’hui].

    Jean Moulin 1939Jean Moulin mourut en gare de Metz sans livrer le moindre secret, dans le train qui le conduit en Allemagne. [Voir sur le site du Centre d’Histoire, de la Résistance et de la Déportation].

    Son entrée au Panthéon en 1964 immortalise à jamais dans la mémoire collective le symbole intemporel de la Résistance, dont il a su transmettre des traits exemplaires.

    (suite…)

  • Musique en Vacances 2013

    Dans un mois jour pour jour débutera, à La Ciotat, la 18ème édition du Festival « Musique en Vacances », organisé par l’association AMEI (Association Méditerranéenne d’Echanges Internationaux).

    Dix-huit ans déjà… Le mois de juillet, à La Ciotat, est traditionnellement tourné vers les Arts en général et la musique en particulier. Toutes les musiques. Tous les styles. Tous les genres. Il y en a pour tous les goûts ! Ces dernières années nous avons vu passer tant d’artistes : l’orchestre philharmonique de Kiev, l’orchestre de l’Opéra de Marseille, le groupe de musique traditionnelle japonaise, la journée « guitare » et ses trois concerts : matin, après-midi et soirée ! La nuit du Gospel, le récital d’orgue, le quatuor à cordes, les choeurs, les polyphonies Corses, les chants Bulgares, le duo violoncelle – piano, la musique contemporaine, les récitals de piano, d’harmonica, de harpe, de trompette, les formations de Jazz, et j’en oublie ! Mais ce court aperçu vous aura, je l’espère, donné l’envie d’en savoir plus. Et si, ce mois de juillet, vous passiez par notre belle ville de La Ciotat, il y aura sûrement un spectacle à votre goût !

    Précisons qu’une grande partie des concerts sont gratuits, sur réservation. Les tarifs, par ailleurs, sont extrêmement raisonnables.

    Logo AMEI

    Pour en savoir plus :

    Le site webhttp://www.amei-festival-laciotat.fr

    La page Facebookhttps://www.facebook.com/FestivalMusiqueEnVacances (cliquez sur J’aime)

    Le compte Twitterhttps://twitter.com/FestivalAMEI ; @FestivalAMEI (abonnez-vous)

    °°°°°°°

    Ce samedi 13 juillet, à 20h00, Salle Paul Éluard, ce sera la

    SOIREE ROMANTIQUE

    avec un

    Hommage à Zino FRANCESCATTI

    2 Prélude

    Récital de Sonates

    Philip BRIDE, violon

    Erik BERCHOT, piano

    Programme : Beethoven, Schubert, Chopin…

    PAF : 15 / 12 / 3 €

    La billetterie sera disponible à partir du 17 JUIN 2013

    12, rue Gueymard – La Ciotat

     Téléphone : 04 42 83 08 08

  • Ce sera le Jour le plus long…

    « les sanglots longs des violons de l’automne bercent mon coeur d’une langueur monotone… » 

    5 juin, 22H00 : à Londres, le général Eisenhower, commandant en chef des forces alliées, assiste, grave, à l’embarquement des parachutistes au visage noirci. 45 mn auparavant, Radio Londres a alerté la Résistance du lancement de l’opération « Overlord » en diffusant un extrait d’un poème de Verlaine alors chanté par Trenet: « les sanglots longs des violons de l’automne bercent mon coeur d’une langueur monotone… »

    6 juin 00H05 : la lune est presque pleine quand plus de 5.000 tonnes de bombes sont lâchées par les avions alliés sur les batteries allemandes le long de la côte, du Havre à Cherbourg.

    00H15 : près d’un millier de planeurs atterrissent pour décharger hommes et matériel. Certains s’empalent sur les pieux que Rommel a fait dresser sur les plages ou s’enlisent dans les marais. Les alliés parviennent toutefois à prendre à Bénouville le contrôle d’un pont stratégique, « Pegasus bridge », près du café Gondrée, première maison libérée de France.

    Planeur Horsa 5 juin 1944

    00H50 : des parachutistes américains sont largués sur le village de Sainte-Mère-Eglise (Manche), l’un d’eux passera la nuit suspendu au clocher de l’église. Du sud du Cotentin aux rives de l’Orne et du canal de Caen, quelque 23.000 hommes parviennent en moins de six heures à tenir les voies de communication vers les plages du débarquement. (Lire la suite sur nouvelobs.com).

    Ces premiers instants du 6 juin 1944 allaient être décisifs. Dix-sept ans plus tard, Daryll Zanuck allait réaliser le célèbre film consacré à cet événement : Le Jour Le Plus Long. Voici un reportage très émouvant où l’on retrouve quelques personnages de ce film emblématique et surtout on y voit un interview du Commandant Philippe Kieffer.

    Le Commandant KIEFFER était à la tête d’un célèbre commando dont les hommes arboraient le béret vert. Des Français de retour sur la Terre de France pour la libérer du joug de l’envahisseur. Quel symbole !

    Quelques jour auparavant, le 24 avril 1944, le maréchal Rommel – commandant des forces du mur de l’Atlantique – confiait à son aide de camp : « La guerre sera gagnée ou perdue sur ces plages. Les premières vingt-quatre heures de l’invasion seront décisives. Pour les Alliés comme pour nous, ce sera le plus long jour ».

    ——-

    A la Mémoire de nos Libérateurs, de toutes nationalités, de tous âges, de toutes spécialités, arrivés ce 6 juin 1944 sur la Terre de France.

    Nous vous devons tant…

    Liens :

    • http://www.6juin1944.com

    • http://www.defense.gouv.fr/marine/organisation/les-forces/fusiliers-et-commandos/le-commando-kieffer

    • https://fr.wikipedia.org/wiki/Jour_J

    • http://www.dday-overlord.com/debarquement_normandie.htm

    • http://1jour1actu.com/dossierclesactu/6-juin-1944-le-debarquement-en-normandie/

    • http://www.normandiememoire.com/histoire.page.php?rubrique=debarquement

    Votre avis :

    [contact-form][contact-field label=’Nom’ type=’name’ required=’1’/][contact-field label=’Adresse de contact’ type=’email’ required=’1’/][contact-field label=’Site web’ type=’url’/][contact-field label=’Commentaire’ type=’textarea’ required=’1’/][/contact-form]

  • Stéphane De Groodt, dimanche 2 juin 2013

    Chaque dimanche, j’essaye de ne pas louper, dans l’émission de Canal+ « Le Supplément », présentée par Maïtena Biraben, ce rendez-vous de quelques minutes de l’immense Stéphane de Groodt qui est pour moi certainement le plus brillant dans l’art de manier les mots. Avec quel brio ! Avec quelle finesse ! Avec quel humour ! Il faut parfois réécouter la chronique pour découvrir de nouvelles prouesses oratoires passées inaperçues, malgré une attention extrême, pesant chaque syllabe, chaque intonation, chaque liaison. Bref : un véritable plaisir pour celles et ceux qui aiment notre langue.

    Je pensais avoir tout vu. Mais aujourd’hui, je suis tombé de haut. Oh, bien sûr – comment en aurait-il pu être autrement avec le matraquage médiatique quotidien – j’en avais entendu parler. J’avais entendu parler de cette émission sur une chaîne que je ne connais pas. Elle, c’est Nabila. L’émission : les Anges de la Télé-réalité. Jamais je n’aurais imaginé cela. Et pourtant… Mettez côte à côte l’impératrice de la Télé-réalité et le prince des mots agiles, et appréciez :

    Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo
  • Ah non ! TARATATA ne peut pas s’arrêter !

    Cette émission fait partie de notre culture, de notre vie, de notre patrimoine !

    taratata1

    Elle fait partie de l’histoire de la chaîne, cette chaîne publique qui a tant à gagner à ne pas supprimer Taratata ! Pour une fois que je me dis que ma redevance sert à quelque chose ! Pourquoi, à chaque fois qu’il s’agit de réduire les budgets, c’est toujours la culture qui en souffre ? Il y a des soucis d’audience ? Allons donc ! A l’heure où est diffusée l’émission est-ce étonnant ? Et pourquoi ne pas imaginer une fois par mois (pour commencer) un Taratata en « Prime-Time » ? Soyons fous !

    Unknown

    Quelqu’un peut me dire s’il existe sur le Service public une autre émission de ce genre qui diffuse des artistes en Live aussi bien que Taratata ? Ne cherchez pas : ce n’est que dans Taratata ! Un bel exemple signé Téléphone :

    Monsieur Rémy Pflimlin Président du Groupe France Télévisions, Madame Aurélie Filippetti, Ministre de la Culture, épargnez Taratata. Soutenez notre émission.

    Décidément. Il est simplement impossible que Taratata s’arrête. Vite ! Signez la Pétition !

    Et puissions-nous encore entendre, durant des générations, ce fabuleux générique à nul autre pareil :

  • Soirée enchanteresse

    Lorsqu’il y a plus de six mois, l’un de mes meilleurs amis me téléphona pour me l’annoncer, je n’en crus pas mes oreilles. Il m’annonçait avoir une occasion pour assister à l’opéra de Mozart, la Flûte Enchantée, donné à l’Opéra de Toulon au mois de mai. A ce moment, comme cette nouvelle me paraissait incroyable, comme tout cela me semblait lointain…

    Et la vie passant tellement vite, ce jour particulier arriva. Il faut préciser que j’avais toujours rêvé d’assister à cet opéra magnifique sans jamais avoir eu l’occasion de concrétiser ce souhait. Oh, bien sûr, j’avais depuis énormément lu d’ouvrages consacré à cette oeuvre et j’en avais écouté plusieurs versions. Sans parler de ce magnifique film suédois réalisé par Ingmar Bergman sorti en 1975, belle adaptation de cette Flûte Enchantée.

    BAtisseok

    Ce 14 mai 2013, nous nous sommes rendus à Toulon et avons trouvé sans peine l’Opéra qui se situe sur le Boulevard de Strasbourg. Quelle belle bâtisse ! Il est dit à ce propos : L’opéra de Toulon est un bâtiment spécialement conçu pour la représentation des opéras. Il est situé dans la ville de Toulon en France. Cet opéra fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 2 décembre 1988. (Wikipédia)

    Le moment d’entrer pour gagner nos place était arrivé. J’observais en attendant, à l’extérieur, ces rangs d’élèves accompagnés par leurs enseignants et je me disais quelle chance avaient ces enfants d’une dizaine d’années ou un peu plus. Oh, peut-être ne percevraient-ils pas, à leur âge, toute la dimension de cette oeuvre ; mais peu importe : un tel événement allait à coup sûr marquer la plupart des esprits durablement. Assurément, quelle chance pour eux !

    opera-de-toulon-7hnunu

    Très rapidement, nous étions pris en charge. Une charmante personne me guida jusqu’à ma place après billetokavoir vu mon billet. Notre petit groupe était installé. Au premier plan se trouvait la fosse d’orchestre (il y avait bien une trentaine de musiciens !) et droit devant, dans le prolongement, la scène. Immense. Profonde. Impressionnante.

    Le silence s’installa…

    Une tête surgit soudain, surplombant l’orchestre : le chef était en place. Le silence devint parfait. Quelques regards vers les musiciens, un geste et la magie opéra (de Toulon). Oui. Bon.

    Les première mesures sonnèrent, puis l’ouverture se déroula, magnifique. Tamino attaqué par un serpent. Les trois Dames de la Reine de la Nuit arrivent et le sauvent. Nous y étions. Féérie des sons et des costumes, précision des voix et justesse de la mise en scène. Oui : quelle mise en scène ! Magnifique. Sans être envahissante, elle a servi cette oeuvre de la plus belle manière.

     Comme à ce moment, par exemple. Lors de l’arrivée de la Reine de la Nuit, au début. La lumière s’atténua sur scène. Un immense voilage gris foncé descendit lentement du plafond, touchant le sol. Un éclairage bas scintilla accompagnant au centre la Reine secondée par ses trois Dames. Sa scène exécutée, elle se dirigea vers la gauche pour sortir de scène ; ses Dames la suivirent mais avaient saisi le bas du grand rideau translucide : celui-ci se détacha en-haut et, en retombant dans toute sa légèreté, accompagna les Dames dans leur sortie, dans un mouvement de fluidité parfaite, avant de disparaître dans leur sillage. Magistral !

    Afficheok

    Bref : vous l’aurez compris, ce fut un spectacle grandiose. Et selon l’avis de celles et ceux qui avaient déjà vu jouer cette oeuvre – pour certains plusieurs fois – cette mise en scène était particulièrement remarquable. Une véritable réussite ! Et quelle émotion… La preuve : il m’aura fallu une quinzaine de jours avant de pouvoir évoquer cette Flûte Enchantée, cette soirée enchanteresse. Ah, Mozart !…

    En guise d’illustration, voici le grandiose Aria « O Isis und Osiris » de Sarastro interprété par Franz-Josef Selig (sous-titres en hongrois).

    125146_mozart-requiem-8

  • Que reste-t-il de nos amours ?

    Charles Trenet
    Auteur-compositeur-interprète

    trenet-charles-01-g

    18 mai 1913, Narbonne – 19 février 2001, Créteil

    Célébrons aujourd’hui le centenaire de la naissance du « Fou chantant », poète, auteur-compositeur-interprète…

    Ce soir, le vent qui frappe à ma porte
    Me parle des amours mortes
    Devant le feu qui s´éteint
    Ce soir, c´est une chanson d´automne
    Dans la maison qui frissonne
    Et je pense aux jours lointains

    Refrain :

    Que reste-t-il de nos amours ?
    Que reste-t-il de ces beaux jours ?
    Une photo, vieille photo de ma jeunesse
    Que reste-t-il des billets doux,
    Des mois d´avril, des rendez-vous ?
    Un souvenir qui me poursuit sans cesse
    Bonheur fané, cheveux au vent
    Baisers volés, rêves mouvants
    Que reste-t-il de tout cela ?
    Dites-le-moi
    Un petit village, un vieux clocher
    Un paysage si bien caché
    Et dans un nuage, le cher visage de mon passé

    Les mots, les mots tendres qu´on murmure
    Les caresses les plus pures
    Les serments au fond des bois
    Les fleurs qu´on retrouve dans un livre
    Dont le parfum vous enivre
    Se sont envolés, pourquoi ?

    charles_trenet_sur_scene_profil_n_b_reference

  • Hayots Tseghaspanoutyoun

    Flag_of_Armenia.svg

    De 1894 à 1896 déjà, l’Empire Ottoman s’en est pris aux Arméniens. Des actes criminels importants ont été perpétrés sous le règne du sultan Abdulhamid II. Il y eut environ deux cent mille victimes arméniennes.

    Les 17 et 27 avril 1909 eurent lieu les massacres de Cilicie qui s’étendirent aux villes voisines. Trente mille arméniens perdirent leur vie.

    Le premier novembre 1914, la Turquie entre en guerre. Plus tard, les Arméniens seront soupçonnés par l’officier militaire Enver Pacha de pactiser avec les Russes. En avril 1915, en pleine guerre, il donna l’autorisation à Talaat Pacha, le ministre de l’intérieur, d’organiser la déportation des Arméniens ottomans, qui se solda par le premier génocide du XXe siècle. On lui attribue l’ordre de « tuer tous les hommes, femmes et enfants arméniens sans exception ». (Wikipédia)

    Sous couvert d’une entreprise de déportation de la population arménienne (en représailles de la supposée collaboration des Arméniens avec les Russes) se déroula en fait une opération d’anéantissement de tous les Arméniens de l’empire. En premier lieu, tous les Arméniens enrôlés dans l’armée ottomane furent désarmés avant d’être éliminés durant l’année 1915. des membres Jeunes-Turcs (parti politique nationaliste révolutionnaire et réformateur ottoman) enquêtèrent consciencieusement sur le « complot arménien », ce qui se termina, le 24 avril 1915, par l’arrestation, la déportation et l’assassinat de notables et intellectuels arméniens de Constantinople. Cela marqua le véritable début du génocide. Le nombre de morts est évalué entre deux cents et six cents personnes.

    La destruction de la population arménienne fut menée en deux phases, de mai à juillet 1915 puis en fin d’année 1915. Perquisitions, arrestations, tortures, déportations, exécution… Seules quelques milliers de personnes parvinrent à survivre à la déportation. Dans l’empire, la déportation prit des formes gigantesques, par chemin de fer. Les convois de déportés comptèrent un peu moins de neuf cent mille personnes ; une partie à peine survivra. Des camps de concentration furent improvisés. La déportation mena les victimes jusque dans les déserts de Mésopotamie, en juillet 1916. Nombre de déportés furent tués ou moururent de soif.

    Ces massacres ont globalement coûté la vie à un nombre de victimes allant de six cent mille à un million et demi de personnes. On estime qu’entre un million et demi et deux millions et demi d’Arméniens vivaient dans l’Empire ottoman avant le génocide.

    Les populations araméenne (assyrienne, chaldéenne, syriaque) et grecque pontique furent aussi durement touchées durant cette période, ayant été en grande partie éliminées par les autorités ottomanes, ainsi que certains Syriaques et Yézidis.

    Et personne n’en parle, de ce génocide…

    A noter que depuis 2001, la France reconnait publiquement le génocide arménien (Loi n° 2001-70 du 29 janvier 2001 relative à la reconnaissance du génocide arménien de 1915). Le 24 avril est la date de commémoration annuelle du génocide arménien dans le monde.

    En Arménie, « Génocide arménien » se dit : Hayots Tseghaspanoutyoun.

    Pour aller plus loin :


    Historique du génocide arménien (1982)

    • Sévag Torossian« Vous n’existez pas – Négationnisme et mensonges d’État », éditions L’Harmattan, mars 2013

    • http://cdcapaca.chez.com/archives/genocide/genocide_armenien.htm

    • http://www.herodote.net/24_avril_1915-evenement-19150424.php

    • (Libération) Commémoration à Istanbul du 98e anniversaire du génocide arménien