Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d’une possible fièvre
Partir où personne ne part
Aimer jusqu’à la déchirure
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D’atteindre l’inaccessible étoile
Telle est ma quête,
Suivre l’étoile
Peu m’importent mes chances
Peu m’importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l’or d’un mot d’amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon coeur serait tranquille
Et les villes s’éclabousseraient de bleu
Parce qu’un malheureux
Brûle encore, bien qu’ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s’en écarteler
Pour atteindre l’inaccessible étoile
D’origine alsacienne, Philippe Kieffer naquit a Haïti le 24 octobre 1899. Après des études effectuées à Paris où il sera diplômé d’HEC il deviendra directeur d’une banque.
A 40 ans, il est à New-York lorsque la guerre commença. Malgré son âge, il s’engagea comme volontaire et deviendra officier de réserve dans la Marine. Il participera à la bataille de Dunkerque.
Kieffer rejoindra De Gaulle dès juin 1940 et sera affecté aux Forces navales françaises libres le premier juillet 1940. Découvrant les méthodes d’entraînement des commandos britanniques, il créera en 1942, avec une vingtaine de volontaires, le Commando français (Troop 1). L’entraînement de ces hommes est impressionnant. En 1943, le 1er Bataillon, qui sera intégré au Commando n° 4 de la Brigade des Forces Spéciales, est constitué de trois Troops. Il participera au Débarquement de juin 1944…
Lieutenant de Vaisseau puis Capitaine de corvette, Philippe Kieffer débarque le 6 juin. Sa mission : « débarquer en premier sur les côtes françaises, sur les plages de Sword, précisément au lieu-dit « La Brèche » (Colleville), à deux encablures à l’Ouest de Riva-Bella, pour ensuite prendre d’assaut Ouistreham, assurer la tête de pont puis faire la jonction avec les autres troupes débarquées ou parachutées. Le 4 juin, le général écossais Lord Lovat, commandant la 1ère Special Service Brigade, leur annonce qu’ils seront les premiers à débarquer sur le sol français, un honneur pour les 177 commandos marine français du 1er BFMC de Philippe Kieffer. » (Source Marine nationale)
Au soir du 6 juin, les Commandos Kieffer perdirent quasiment un quart de leurs effectifs. En août 1944, il sera l’un des premiers Français à entrer dans Paris, par Saint-Cloud. Il y défilera avec ses hommes. Le Commando Kieffer s’illustrera ensuite en Hollande.
Philippe Kieffer restera dans le Calvados après la guerre où il entamera une carrière politique (il sera Conseiller général du Calvados). En 1945 il est membre de l’Assemblée consultative (Assemblée représentant les mouvements résistants, les partis politiques et les territoires engagés dans la guerre aux côtés des Alliés). Il publia ses mémoires sous le titre « Béret Vert » en 1948.
Philippe Kieffer sera nommé Capitaine de frégate en 1954. En 1962, il donnera ses conseils lors du tournage du film « Le Jour Le plus Long », mais mourra la même année, le 20 novembre. Il est inhumé à Grandcamp (Calvados).
Débarquement du Commando n°4 à Colleville le 6 juin 1944 :
Ses distinctions : Commandeur de la Légion d’Honneur – Compagnon de la Libération (décret du 28 août 1944) – Croix de Guerre 39/45 (cinq citations) – Military Cross (GB) – British Empire Medal (GB).
L’insigne du Commando KIEFFER :
Depuis sa création en 2008, le Commando Kieffer a participé aux opérations suivantes dans lesquelles il s’est illustré : au Tchad (2008), en océan Indien (lutte contre la piraterie, libération des otages du Tanit), en Afghanistan. (Source Marine nationale)
Retomber sur cette chanson après l’avoir presque oubliée, quel instant merveilleux… Une nouvelle découverte, en quelque sorte. Mais quelles paroles les amis !… C’est simplement splendide. Quel immense interprète, Serge REGGIANI (qui nous a quittés le 23 juillet 2004 déjà)…
Il suffirait de presque rien…
Les paroles sont de Jean-Max Rivière et la musique de Gérard Bourgeois (1968 « Moi j’ai le temps »).
Kippling a écrit ce poème à l’attention de son unique fils, John, âgé alors de 13 ans en 1910.
Si
Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;
Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frères,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;
Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n’être que penseur ;
Si tu sais être dur, sans jamais être en rage,
Si tu sais être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral et pédant ;
Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
Alors les Rois les Dieux la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme mon fils !
Traduction : André Maurois (1918)
Rudyard Kipling, un auteur si cher à mon coeur, à plus d’un titre…
Le 2 juin, La Ciotat accueillait l’orchestre philharmonique de Prague ainsi que les choeurs de l’opéra du même pays. Au programme : le Requiem de Wolfgang Amadeus MOZART.
Quelle interprétation ! Quelle justesse ! Quelle dimension !…
Après plusieurs minutes d’applaudissements d’un public conquis, debout, la formation est revenue sur scène pour nous offrir un petit rappel que nous avons filmé. Le voici :
Ce fut un grand moment. Comme à chaque fois lorsque nous avons le plaisir de recevoir de tels artistes. Mais un regret demeure. Et non des moindres. Quand pourrons-nous espérer, à La Ciotat, une salle de spectacles digne de ce nom, à l’acoustique satisfaisante, susceptible de pouvoir accueillir davantage de public et des formations encore plus importantes ? On le voit : notre ville est incontestablement terre de culture. L’excellent taux de participation du public à chaque spectacle proposé durant cette année par l’association Passion’Arts en est l’éclatante preuve ! Et nous ne parlons pas du Festival d’été « Musique en Vacances » au moins de juillet ! Oui : il serait temps de doter notre Ville d’un équipement à la hauteur de ces espérances. A la hauteur des besoins culturels de La Ciotat…
Souvent sur la montagne, à l’ombre du vieux chêne,
Au coucher du soleil, tristement je m’assieds ;
Je promène au hasard mes regards sur la plaine,
Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.
Ici gronde le fleuve aux vagues écumantes ;
Il serpente, et s’enfonce en un lointain obscur ;
Là le lac immobile étend ses eaux dormantes
Où l’étoile du soir se lève dans l’azur.
Au sommet de ces monts couronnés de bois sombres,
Le crépuscule encor jette un dernier rayon ;
Et le char vaporeux de la reine des ombres
Monte, et blanchit déjà les bords de l’horizon.
Dans le cadre du défi fixé (celui de tester les cinquante parfums proposés), voici le dernier sorbet sur lequel nous nous risquâmes. L’adresse n’avait pas changé, le nom de l’enseigne non plus (l’Ecume des Glaces) ni le sorbet Guinness, toujours à gauche (pourquoi diable changerait-il ?) sur notre photo. La nouveauté gustative du jour fut d’abord surprenante syntaxiquement : « Citron vert au piment d’Espelette ». A droite. Mais bon. Quel goût ! (Nous reparlerons de ce concept de goût en fin d’article). Une véritable épopée : la finesse rafraichissante du délicieux citron vert qui se fait peu à peu doubler par une imperceptible réaction linguale : ça pique ! (suite…)
Etait-ce un rêve ? Moments rares, instants éternels…
Ai-je rêvé ? Une voix, un regard, un sourire, un rire…
Rêvions-nous ? Un début, un commencement, une espérance…
Rêverie ? Partage, confiance, avenir…
C’était comme dans un rêve, mais je ne rêvais pas…
Pour couronner ces instants, ce grand moment. Arthur Rubinstein en personne interprétant le célébrissime morceau de Frantz Liszt intitulé « Liebestraum n°3 ». Autrement appelé « Rêverie d’Amour »… Laissez-vous bercer…
Cette semaine le guitariste Charles Pitts nous a quittés. Pour mémoire, generic le voici avec Isaac Hayes à Montreux. Shaft with Charles Pitts on the guitare !
Une machine formidable certainement à l’origine de la légende d’Apple. Je me souviens de celui que j’avais racheté d’occasion à l’un de mes cousins – je l’ai toujours dans un carton (l’Apple II, pas mon cousin) : le moniteur posé sur le prolongement du clavier et les deux lecteurs de disquette souples 5 pouces 1/4…
Evidemment, si l’on se met à comparer les performances de cet ordinateur, nous risquons de les trouver à des années-lumière des technologies contemporaines. Il n’empêche, en replaçant les choses dans leur contexte, cet appareil, l’Apple II, mit véritablement Apple sur les rails du succès que l’on connaît aujourd’hui.
Rappelons que le premier ordinateur conçu par les deux Steve (Wozniak et le regretté Jobs) fut l’Apple I :
Sortie : avvril 1976
Production : 200 unités
Processeur MOS Technology6502 (8 bits)
Prix : 666,66 $
Fin de production : mars 1977
En avril 1977 sortit l’Apple II : l’un des ordinateurs qui fut le premier fabriqué à grande échelle. L’ordinateur comportait un tableur (VisiCalc) qui ouvrit les portes de l’Apple II au monde professionnel (ce qui ne fut pas négligeable à cette période d’existence de l’entreprise Apple).
Dans les années 1980 de nouvelles versions virent le jour et l’Apple II fut vendu jusqu’en 1993 !!! L’architecture du processeur était toujours à 8 bits. Ainsi fut présenté l’Apple IIe (« e » pour « enhanced », « amélioré ») muni de nouvelles puces, avec une RAM de 64 Ko extensible à 128 Ko (!!!), en option, une carte « 80 colonnes », et prenait en compte majuscules et minuscules. C’est ce modèle que j’ai dans un carton :
• Processeur : MOS Technology 6502 8 bit à 1 MHz
• Bus système : 1 MHz
• RAM : 64 Ko, extensible à 128 Ko
• ROM : 16 Ko
• Affichage : 24×40 caractères. couleur 1 bit (monochrome) en 560×192, 6 couleurs en 280×192, couleur 4 bit (16 couleurs) en 140×192
• Son : Haut parleur interne
• Lecteur : disquette, cassettes audio
• Slots d’extension : 8 ports propriétaires
• Ports : sortie vidéo composite
Au démarrage, selon mes souvenirs lointains, sur l’une des disquettes se trouvait le système d’exploitation. Sur le deuxième lecteur on mettait la disquette contenant le programme (utilitaires ou jeux). Pour imprimer, j’avais une imprimante à aiguilles LX 800, d’Epson (9 aiguilles. Résolution 10x12cpi. Avec système d’entraînement pour listing).
Le 24 janvier 1984 sera lancé le premier Macintosh : le Macintosh 128K. Il constitue le premier succès commercial pour un ordinateur utilisant une souris et une interface graphique (au lieu d’une interface en ligne de commande). Mais ça, c’est une autre histoire…
L’Apple IIe… Toute une époque… Passionnante période où l’informatique fit son entrée dans mon existence. Une pomme aux couleurs de l’arc-en-ciel la surplombait. C’était le début d’une longue et belle histoire…
Joyeux anniversaire l’Apple II ! Et longue vie à Apple Inc. !
Je ne sais pourquoi, ce soir, en revenant de l’école, me sont revenues en mémoire ces magnifiques paroles d’une chanson issue du répertoire chanté par les Comedian Harmonists. Une formation dont j’ai réellement fait connaissance après avoir vu le magnifique film éponyme de Joseph Vilsmaier.
Cette histoire vraie est très bien retranscrite dans cette production. Le thème : Berlin 1927. Le jeune Harry Frommermann rêve d’adapter le jazz et ses rythmes syncopés à la langue allemande. Il passe une annonce dans la presse locale et c’est alors que se forme un groupe de six chanteurs. Un succès phénoménal les attend et les pousse à entamer une tournée en Amérique. Le retour triomphal est entaché par la montée du nazisme : trois des musiciens sont juifs…
Et ces paroles alors ? Il s’agit du début de la chanson « Ingendwo auf der Welt », Quelque part dans le monde :
Irgendwo auf der Welt Gibt’s ein kleines bißchen Glück, Und ich träum’ davon in jedem Augenblick.
Irgendwo auf der Welt Gibt’s ein bißchen Seligkeit,
Und ich träum’ davon schon lange lange Zeit.
Quelque part dans le monde il y a un peu de chance,
et j’en rêve à chaque instant. Quelque part dans le monde, il y a un peu de bonheur,
et j’en rêve depuis très longtemps.
Autre très belle chanson de cette formation : « Gib mir den letzten Abschiedskuss », que l’on retrouve dans cet extrait du film de Joseph Vilsmaier. Un passage emblématique. En pleine montée du nazisme, un officiel du régime vient d’annoncer à la salle que dans ce groupe il y avait des chanteurs Juifs. Certains spectateurs ont alors quitté la salle. Les Comedian Harmonists interprètent leur chanson. Je vous laisse apprécier ce passage poignant…
http://youtu.be/C0x0of13kfA
(Précisons que lors de chaque passage chanté, ce sont les « vrais » Comedian Harmonists que nous entendons).
Le DVD du film : Réalisateur : Joseph Vilsmaier – Universal Pictures – DVD sorti le 22 août 2000 – Durée 124 minutes – ASIN : B00004YV89
Pessa’h, passer… Lorsque l’Eternel passa par dessus les maisons des enfants d’Israël dont les poteaux et linteaux de porte sont marqués par le sang de l’agneau pascal. Comme il est écrit : « Je suis l’Eternel. Et le sang vous sera pour signe sur les maisons où vous serez ; et je verrai le sang, et je passerai, oupassah’ti, par–dessus vous, et il n’y aura point de plaie à destruction au milieu de vous, quand je frapperai le pays d’Egypte. » Exode 12:13
Matsot
Durant la célébration de Pessa’h ne seront consommés que des pains sans levain, encore appelés pains azyme ou en version originale : matsot (une matsa, des matsot) le 15 du mois de Nissan, pendant 7 jours. Cela symbolise le pain qui n’avait pas eu le temps de lever car le Peuple d’Israël avait dû partir en hâte d’Egypte.
Processus
Il faudra ensuite patienter sept semaines pour célébrer la réception de la Thora, ce sera le moment de la fête de Chavouot.
Pessa’h c’est la délivrance d’Egypte et un processus d’élévation spirituelle.
Mais ce jour est également central pour les chrétiens : vendredi saint.
Vendredi saint, un Homme marche vers la mort. Vendredi saint qui nous rappelle le poids de la haine, des préjugés, de l’orgueil, de la violence et de la colère, dont l’histoire humaine est accablée. Cet Homme qui nous ressemble tant est Jésus, qui a su vivre l’Amour jusqu’au bout.
Levain
Avec l’invitation qui nous est faite de l’accompagner et de savoir mourir avant de re-naître avec lui. Pâques, c’est la grande fête de la renaissance à la vie et de la victoire de celle-ci sur la mort. Elle est aussi celle du renouveau de la nature. On y retrouve l’Agneau pascal, qui désigne Jésus lui-même. Concernant le pain, les chrétiens sont aussi appelés à ôter le levain de leur vie. « Ne savez–vous pas qu’un peu de levain fait lever toute la pâte ? Purifiez–vous du vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle » (1 Corinthiens, ch. 5)…
Tout est lié…
Je vous souhaite, ainsi qu’à vos proches, une très belle fête de Pâque/Pâques. Puisse son cheminement particulier vous conduire à une re-naissance bénéfique faite d’Espérance, portée par la Foi et soutenue par l’Amour.
Il peut arriver que certains rares films que nous découvrons nous frappent très profondément, au point que l’on se sente ébranlé comme jamais. Ce film de 1996 réalisé par Mark Herman, « Les Virtuoses », ou encore en version originale « Brassed Off » est incontestablement de ceux-là…
L’histoire ? Nous sommes en 1980 dans le village de Grimley, dans le nord de l’Angleterre. Un groupe de mineurs se battent pour le maintien de la mine dans laquelle ils travaillent. Ils font également partie d’une formidable fanfare, le fameux « brass band » de Grimley dirigé par le chef Danny. Arrive la charmante Gloria, nouvelle venue dans le village qui rejoint la fanfare et y fait très bonne impression avec une interprétation splendide du fameux concerto d’Aranjuez.
Mais Gloria est aussi employée par la mine, travaillant avec ceux qui prévoient de fermer le site… L’existence des mineurs croisera difficultés après difficultés, chômage, éclatement des familles, précarité, misère, suicide… Leur fanfare est promise aux plus belles destinées. Une belle démonstration de fraternité et d’humanisme, de franche camaraderie sur fond de détresse causée par une politique conservatrice thatcherienne dénoncée avec force.
Dans la distribution, nous retrouvons :
Pete Postlethwaite : Danny
Ewan McGregor : Andy
Tara Fitzgerald : Gloria
Stephen Tompkinson : Phil
Jim Carter : Harry
Philip Jackson : Jim
Ce film connut de nombreuses distinctions telles que le Grand Prix du Festival du Film de Paris (1997) et le César du meilleur film étranger (1998), ainsi que trois nominations aux BAFTA (1997) : meilleur film britannique, meilleur scénario original, et meilleure musique de film.
A titre personnel, sans nul doute le plus beau film de l’histoire du cinéma…
Hier soir, au Théâtre Toursky, à Marseille, dans le cadre du Festival « Festi’Femmes », nous avons eu le grand plaisir de retrouver un duo cher à notre coeur (à nos yeux et à nos oreilles) : le Duo Heiting-Soucasse ! De vieilles connaissances, pourrait-on dire, car ces virtuoses survoltés ont déjà fait parler d’eux lors de leur passage, l’été dernier, dans le cadre du Festival « Musique en Vacances » de La Ciotat où nous avons pu découvrir leurs deux productions : « Bizet Etait une Femme » ainsi que « Opéra Molotov ». Ce qui nous avait d’ailleurs déjà donné l’occasion de publier un billet à leur sujet, le 24 juillet dernier.
Des retrouvailles donc. Ah ! Katia Von Bretzel, diva extraordinaire, et Ingmar (je ne suis pas sûr de la prononciation) Bruteson, surprenant pianiste suédois !
Quel bonheur ! C’est haut perché dans cette belles salle du Théâtre Toursky que nous avons apprécié à nouveau ce spectacle toujours surprenant. Autre lieu, même étonnement, mêmes surprises, même virtuosité de la part de ce fabuleux duo, Cathy Heiting et Jonathan Soucasse.
Jamais deux sans trois, nous dit le vieil adage… Alors vivement de nouvelles retrouvailles ! En attendant, si vous entendez parler du Duo Heiting-Soucasse n’hésitez pas : foncez ! Du chant lyrique extraordinaire, du Jazz formidable, et ce deuxième rappel d’anthologie… Un pur bonheur.
Bonne route et que le succès soit au rendez-vous, chers artistes ! Ah, si votre chemin pouvait à nouveau passer pas loin de chez nous !…