Catégorie : Musique

  • Orchestre d’Ukulele de Grande-Bretagne

    Ami-e-s mélomanes, connaissiez-vous l’Orchestre d’Ukulele de Grande-Bretagne ? Eh bien les voici. Je vous laisse apprécier !…

  • Irgendwo auf der Welt…

    Irgendwo auf der Welt…

    Je ne sais pourquoi, ce soir, en revenant de l’école, me sont revenues en mémoire ces magnifiques paroles d’une chanson issue du répertoire chanté par les Comedian Harmonists. Une formation dont j’ai réellement fait connaissance après avoir vu le magnifique film éponyme de Joseph Vilsmaier.

    Cette histoire vraie est très bien retranscrite dans cette production. Le thème : Berlin 1927. Le jeune Harry Frommermann rêve d’adapter le jazz et ses rythmes syncopés à la langue allemande. Il passe une annonce dans la presse locale et c’est alors que se forme un groupe de six chanteurs. Un succès phénoménal les attend et les pousse à entamer une tournée en Amérique. Le retour triomphal est entaché par la montée du nazisme : trois des musiciens sont juifs

     

    Et ces paroles alors ? Il s’agit du début de la chanson « Ingendwo auf der Welt », Quelque part dans le monde :

    Irgendwo auf der Welt Gibt’s ein kleines bißchen Glück, Und ich träum’ davon in jedem Augenblick.
    Irgendwo auf der Welt Gibt’s ein bißchen Seligkeit,
    Und ich träum’ davon schon lange lange Zeit.

    Quelque part dans le monde il y a un peu de chance,
    et j’en rêve à chaque instant.

    Quelque part dans le monde, il y a un peu de bonheur,
    et j’en rêve depuis très longtemps
    .

     

    Autre très belle chanson de cette formation : « Gib mir den letzten Abschiedskuss », que l’on retrouve dans cet extrait du film de Joseph Vilsmaier. Un passage emblématique. En pleine montée du nazisme, un officiel du régime vient d’annoncer à la salle que dans ce groupe il y avait des chanteurs Juifs. Certains spectateurs ont alors quitté la salle. Les Comedian Harmonists interprètent leur chanson. Je vous laisse apprécier ce passage poignant…

    http://youtu.be/C0x0of13kfA

    (Précisons que lors de chaque passage chanté, ce sont les « vrais » Comedian Harmonists que nous entendons).

    Le DVD du film : Réalisateur : Joseph Vilsmaier – Universal Pictures – DVD sorti le 22 août 2000 – Durée 124 minutes – ASIN : B00004YV89

    – http://www.comedian-harmonists.de/

    La page Wikipedia sur le film de J. Vilsmaier

    – Le site officiel du film 

    IMDb

     

    Les Comedian Harmonists :

    Robert « Bob » Biberti – Bass
    * 05.06.1902 (Berlin) – † 02.11.1985 (Berlin)
    Roman Cycowski – Baryton
    * 24.01.1901 (Tussyn) – † 09.11.1998 (Palm Springs)
    Harry Frommermann – 3. Ténor / Buffo
    * 12.10.1906 (Berlin) – † 29.10.1975 (Brème)
    Erich Abraham Collin – 2. Ténor
    * 26.08.1899 (Berlin) – † 28. April 1961 (Los Angeles)
    Asparuch « Ari » Leschnikoff 1. Ténor
    * 16.06.1897 (Chaskovo) – † 31.07.1978 (Sofia)
    Erwin Bootz – Klavier / Piano
    * 05.06.1902 (Stettin) – † 27.12.1982 (Hambourg)

  • Les Virtuoses…

    Il peut arriver que certains rares films que nous découvrons nous frappent très profondément, au point que l’on se sente ébranlé comme jamais. Ce film de 1996  réalisé par Mark Herman, « Les Virtuoses », ou encore en version originale « Brassed Off » est incontestablement de ceux-là…

    L’histoire ? Nous sommes en 1980 dans le village de Grimley, dans le nord de l’Angleterre. Un groupe de mineurs se battent pour le maintien de la mine dans laquelle ils travaillent. Ils font également partie d’une formidable fanfare, le fameux « brass band » de Grimley dirigé par le chef Danny. Arrive la charmante Gloria, nouvelle venue dans le village qui rejoint la fanfare et y fait très bonne impression avec une interprétation splendide du fameux concerto d’Aranjuez.

    Mais Gloria est aussi employée par la mine, travaillant avec ceux qui prévoient de fermer le site… L’existence des mineurs croisera difficultés après difficultés, chômage, éclatement des familles, précarité, misère, suicide… Leur fanfare est promise aux plus belles destinées. Une belle démonstration de fraternité et d’humanisme, de franche camaraderie sur fond de détresse causée par une politique conservatrice thatcherienne dénoncée avec force.

    Dans la distribution, nous retrouvons :

    • Pete Postlethwaite : Danny
    • Ewan McGregor : Andy
    • Tara Fitzgerald : Gloria
    • Stephen Tompkinson : Phil
    • Jim Carter : Harry
    • Philip Jackson : Jim

    Ce film connut de nombreuses distinctions telles que le Grand Prix du Festival du Film de Paris (1997) et le César du meilleur film étranger (1998), ainsi que trois nominations aux BAFTA (1997) : meilleur film britannique, meilleur scénario original, et meilleure musique de film.

    A titre personnel, sans nul doute le plus beau film de l’histoire du cinéma…

  • 1871…

    1871, la Commune. Sublime chanson de l’éternel Jean FERRAT. Où l’on n’oublie ni Louise michel, ni Jean-Baptiste Clément, ni Eugène Pottier…

  • Retrouvailles déjantée…

    Hier soir, au Théâtre Toursky, à Marseille, dans le cadre du Festival « Festi’Femmes », nous avons eu le grand plaisir de retrouver un duo cher à notre coeur (à nos yeux et à nos oreilles) : le Duo Heiting-Soucasse ! De vieilles connaissances, pourrait-on dire, car ces virtuoses survoltés ont déjà fait parler d’eux lors de leur passage, l’été dernier, dans le cadre du Festival « Musique en Vacances » de La Ciotat où nous avons pu découvrir leurs deux productions : « Bizet Etait une Femme » ainsi que « Opéra Molotov ». Ce qui nous avait d’ailleurs déjà donné l’occasion de publier un billet à leur sujet, le 24 juillet dernier.

    Des retrouvailles donc. Ah ! Katia Von Bretzel, diva extraordinaire, et Ingmar (je ne suis pas sûr de la prononciation) Bruteson, surprenant pianiste suédois !

    Quel bonheur ! C’est haut perché dans cette belles salle du Théâtre Toursky que nous avons apprécié à nouveau ce spectacle toujours surprenant. Autre lieu, même étonnement, mêmes surprises, même virtuosité de la part de ce fabuleux duo, Cathy Heiting et Jonathan Soucasse.

    Jamais deux sans trois, nous dit le vieil adage… Alors vivement de nouvelles retrouvailles ! En attendant, si vous entendez parler du Duo Heiting-Soucasse n’hésitez pas : foncez ! Du chant lyrique extraordinaire, du Jazz formidable, et ce deuxième rappel d’anthologie… Un pur bonheur.

    Bonne route et que le succès soit au rendez-vous, chers artistes ! Ah, si votre chemin pouvait à nouveau passer pas loin de chez nous !…

  • Le Temps des Cerises

    Merci Jean-Baptiste Clément. Merci Antoine Renard. Merci Marcel Mouloudji.

    http://www.youtube.com/watch?v=uzW-qu7np2w

  • Ladies and gentlemen : Simon and Garfunkel !

    Depuis le 19 septembre 1981 et leur concert gratuit à Central Park qui réunit 500 000 personnes, nous retrouvons Simon & Garfunkel dans leur participation au Rock and Roll Hall of Fame 25th Anniversary Concerts qui s’est déroulé les 29 et 30 octobre 2009, au Madison Square Garden à New-York.

    Vingt-huit ans après, ladies and gentlemen : Simon and Garfunkel !


    Sounds of Silence – Madison Square Garden, NYC – 2009/10/29&30


    Bridge Over Troubled Water – Madison Square Garden, NYC – 2009/10/29&30

  • Opérette marseillaise

    VENDREDI 9 décembre 2011,dans la salle Paul Eluard, à La Ciotat, fut interprétée une opérette marseillaise en 2 actes, 10 scènes et 24 chansons :

    A MARSEILLE, UN SOIR
    De Georges Crescenzo

    Dans le cadre de la programmation de l’association « Passion’ARTS »

    « Aux quatre coins du monde, indiscutablement
    On aime sa faconde et ses mille défauts charmants
    Elle a la grâce brune des filles du midi
    Il n’en existe qu’une, voilà pourquoi chez nous l’on dit :
    (suite…)

  • Quand les hommes vivront d’Amour

    Il y a des moments rares, dans une existence. Comme ce 13 août 1974 à Québec, quand Félix Leclerc, Gilles Vigneault et Robert Charlebois reprirent cette magnifique chanson pacifiste de Raymond Lévesque de 1956. Quelles images, quelle fraternité, et surtout, quelles paroles…

    Un magnifique cadeau au monde du poète Québecois…

    (suite…)

  • Les Deux Chevaux de Gengis Khan

    Chers amis,

    Ce fut un très beau film ! Vraiment.

    « Les Deux Chevaux de Gengis Khan » nous plongent dans les vertigineux paysages de Mongolie, dans cette langue aux doux accents, dans cette écriture aux formes inconnues et surprenantes…

    Une oeuvre magnifique de la réalisatrice Byambasuren Davaa qui avait déjà réalisé « L’Histoire du Chameau qui Pleure » et « Le Chien Jaune de Mongolie ». (suite…)

  • Culture Interceltique

    La fête de la fraternitéC’est ce que nous pouvions nous dire après un tel moment que fut Le grand spectacle de la Fest Noz, donné dans le cadre du Festival Interceltique de Lorient, 41e du nom, début août 2011 et rediffusé sur France 3 (présentation Tania Young et Christophe Guyomard). (suite…)

  • L’enfer gèle

    THE EAGLES, patient 25-26 avril 1994, concert acoustique, en public, tiré de leur album « Hell Freezes Over ». Un régal…

    Que pensez-vous de cette version ?


    par dream_ks
  • Quatuor « Les Balkanes » : entre émotion et grâce…

    [100e article] Une occasion spéciale !

    Tous les cent articles, nous célébrerons l’événement comme il se devra. Et l’occasion est vraiment trop belle :  revenons au festival « Musique en vacances » et à ces concerts qui nous ont maqués. Il en est un qui ne pouvait rester au rayon des simples souvenirs…

    C’est en fin de festival que le spectacle eut lieu. Sur la scène : quelques éléments disposés. Attente. Soudain, une mélodie délicate s’éleva derrière nous. Le public se retourne et aperçut – se détachant dans le halo de lumière présent à l’entrée – quatre chanteuses regroupées qui avançaient au rythme de leur chant.

    Ce dernier se termina au moment ou les Balkanes – car c’étaient elles – arrivaient sur la scène, en fin de leur parcours. Parfaite synchronisation. Arborant de magnifiques vêtements colorés issus du folklore bulgare, nous découvrions les quatre artistes qui nous enchantèrent avec leurs mélodies variées, leurs explications lumineuses, leur parfaite maîtrise de la scène.

    Les Balkanes 2011Nous venions de découvrir certains aspects de la tradition bulgare. Leur spectacle :  « Apolonia… ou les chants du Jardin de la Vie ». Voici quelques lignes tirées des explications données sur le site des Balkanes à propos de ce spectacle, sur leur site internet : (suite…)

  • Extravagance lyrico-déjantée…

    Le retour ? On pourrait dire. Mais notre éloignement était surtout dû au Festival « Musique en Vacances » de La Ciotat. Chargé de la communication internet ça prend… un certain temps (à l’instar du fût du canon cher au regretté Fernand Raynaud).

    Le moment est venu de faire un petit bilan. Une vingtaine de spectacles, tous plus différents les uns des autres, ce n’est pas rien. Et nous reviendrons avec plaisir sur ceux qui nous auront marqués. Oh, les critères de choix n’auront vraiment rien de scientifique ; quelle que soit la taille ou le style des formations : nous mettrons en exergue ceux qui auront su nous toucher.

    Honneur à ceux que nous avons découvert avec grande (c’est un euphémisme) surprise : le fabuleux duo Heiting-Soucasse. Après leur premier spectacle créé en 2007 intitulé « Bizet était une femme » et leur second (vu durant le festival) baptisé sobrement « Opéra Molotov », il devenait urgent de les faire connaitre !

    (suite…)