Chaque année, l’arrivée du printemps revêt une dimension particulière. Avec la nature et les éléments, nous comprenons que les mois d’hiver s’éloignent enfin pour laisser place à une lumière renouvelée, à une chaleur douce, toutes deux ô combien réconfortantes. Les jours, enfin, ont vaincu les ténèbres. Jusqu’à la fin juin, car le jour le plus long entamera déjà la lente descente qui nous conduira, fin du mois de décembre, à la nuit la plus longue. Mais l’heure est à la célébration du printemps, à cette renaissance de la nature. Apprécions simplement l’instant présent et, avec nos yeux emerveillés des premiers jours, admirons les premiers indices de cette vie nouvelle qui éclot, aux couleurs éclatantes, aux parfums délicats. Pour évoquer cette beauté une et multiple, seul le Poète trouverait les mots justes. Alors, silence.
Étiquette : Nature
-
Ode au Printemps
Vous souvenez-vous de la précédente équinoxe ? Celle du 23 septembre dernier ? Quelle que soit l’équinoxe, à cette date le jour et à la nuit ont exactement la même durée. Un phénomène possible grâce à l’alignement parfait du soleil avec l’équateur, il change d’hémisphère céleste. En septembre, la nuit va peu à peu gagner sur le jour (jusqu’au solstice d’hiver) alors qu’en mars, le jour va peu à peu gagner sur la nuit (jusqu’au 21 juin, date du solstice d’été).
Mais ici et maintenant, quel meilleur endroit peut-il y avoir au monde – que dis-je ! dans la galaxie ! – pour partir à la rencontre de ce printemps nouveau, que nos collines ? Ah, le Garlaban en pareille saison ! En route ! Par le chemin de la Treille. (suite…)
-
Mais l’eau dis ? En sous-sol !
La Ciotat, son béton et ses promoteurs…
Eh ben, les « chemins de l’excellence » de monsieur le Maire de La Ciotat… Qu’ils le trouvent d’abord, le chemin… Le chemin des bétonnages, je veux bien. Le chemin des pollueurs, d’accord. Le chemin des scandales, encore d’accord. Et l’excellence, dans tout ça ? Allez demander aux résidents de « Côté Plage »…
Voici une copie d’écran de l’article paru ce jour sur le site La Provence.com :
Lien vers le site Laprovence.com : http://www.laprovence.com/article/la-ciotat/la-residence-cote-plage-prend-leau-en-sous-sol
-
Les Deux Chevaux de Gengis Khan
Chers amis,
Ce fut un très beau film ! Vraiment.
« Les Deux Chevaux de Gengis Khan » nous plongent dans les vertigineux paysages de Mongolie, dans cette langue aux doux accents, dans cette écriture aux formes inconnues et surprenantes…
Une oeuvre magnifique de la réalisatrice Byambasuren Davaa qui avait déjà réalisé « L’Histoire du Chameau qui Pleure » et « Le Chien Jaune de Mongolie ». (suite…)
-
La Lune dans l’ombre de la Terre…
Une éclipse lunaire se produit lorsque l’ombre de la Terre se projette sur la Lune. Deux conditions sont requises pour que cela arrive. D’abord, la Lune doit être pleine, c’est-à-dire que, par rapport au Soleil, la Lune doit se trouver juste derrière la Terre. Toutefois, comme le plan orbital de la Lune est incliné de 5° par rapport au plan orbital de la Terre (l’écliptique), la plupart des pleines lunes se produisent quand la Lune est au Nord ou au Sud de l’ombre de la Terre. Ensuite, une deuxième condition pour qu’une éclipse lunaire advienne est que la Lune doit être à proximité d’un des deux points d’intersection que son orbite fait avec l’écliptique. Ces deux points nodaux sont appelés respectivement nœud ascendant lunaire et nœud descendant lunaire. (Wikipedia)
Ce que nous pouvons retenir c’est que lors d’une éclipse de Lune, cette dernière passe dans l’ombre de la Terre, comme le montre le schéma ci-dessous :
-
Roses
Si belles, si fragiles…
Mignonne, allons voir si la roseA Cassandre
Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avoit desclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu ceste vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vostre pareil.Las ! voyez comme en peu d’espace,
Mignonne, elle a dessus la place
Las ! las ses beautez laissé cheoir !
Ô vrayment marastre Nature,
Puis qu’une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que vostre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez vostre jeunesse :
Comme à ceste fleur la vieillesse
Fera ternir vostre beauté.Pierre de RONSARD (1524-1585)
Roses écloses du jour.. Touches de couleurs délicates dans ce printemps naissant… -
20 mars 2011 à 22h20…
Chers amis,
Ca y est ! L’hiver est bien derrière nous. Depuis le 20 mars dernier, à 22h20 précisément, nous sommes passés de l’autre côté du miroir. Ce jour-là, à cette heure, la Lumière est parvenue à rétablir l’équilibre avec les ténèbres. Et plus encore, en ce jour d’Égalité, d’équinoxe, nous venons d’entrer dans le règne du Jour qui ne cessera de croître, réduisant progressivement la nuit, jusqu’au Grand jour, le jour le plus long, celui du solstice d’été, le 21 juin.
Alors, tandis que chacun fêtera – musicalement peut-être – ce jour particulier, il s’agira de percevoir un autre signal. Celui d’une nouvelle variation qui déjà s’annonce : celle de l’imminente réduction de la lumière qui ira de réduction en réduction, jusqu’à ce nouveau palier du 21 décembre : le jour le plus court de l’année… A ce moment où les lumières se font tellement rares, l’espérance est malgré tout en nous. Car bientôt, telle une étincelle providentielle, la petite lumière trouvera en elle l’énergie de grandir, envers et contre tout, avant de vaincre à nouveau, six mois plus tard. Alors Inanna pourra revenir sur terre. Perséphone également…
Nous le voyons, tout n’est que cycle, rien n’est figé. Il y a un temps pour tout disait Qohélet. A celui de la pensée succèdera celui de l’action et inversement. Au plus haut de la lumière, déjà une inéluctable réduction est en marche. Alors qu’au temps du jour le plus petit, l’espoir vient d’un accroissement progressif. Tout comme le montre le symbole du Ying et du Yang : il y a un peu de blanc dans le noir et un peu de noir dans le blanc. Ainsi va la vie. Jusqu’au moment où ce cycle s’interrompra. Fin inéluctable également…
-
Prunus dulcis
Au sortir de l’hiver – qui ne passa pas inaperçu cette année (c’est un euphémisme) – nous recherchons les premiers signes d’un renouveau de la nature que nous ne finissons pas d’espérer…
Bien sûr, dès le solstice d’hiver, alors que nous nous engageons à peine dans cette saison froide, sans se faire remarquer, les jours cessent de diminuer avant de reprendre leur cheminement ascendant et déjà s’engage la mue des ténèbres en ce qui deviendra plus tard le règne des lumières salvatrices aux mille éclats.
Mais après le solstice d’hiver, c’est un autre signal que l’on peut croiser. J’ai nommé l’amandier. Arbre magnifique. Prunus dulcis – de son doux nom – il nous confie, bien avant ses feuilles, de merveilleuses fleurs d’un si beau blanc, couleur de pureté. L’amandier est le premier arbre fruitier à fleurir en fin d’hiver ! Je l’ai rencontré :
La vie reprend. Le sol se réchauffe. La lumière repousse les ténèbres dirigés toujours davantage vers la sortie d’une nature qui se transforme : le printemps s’annonce !
Et plus encore, ce réveil semble s’accorder avec le réchauffement qui pousse les peuples à avancer vers la Liberté, forme de Lumière présente au plus profond de nous tous ; irrésistible force qui permet d’avancer sur le chemin et refuser les entraves de pouvoirs totalitaires en perte de crédibilité.
Vive le printemps, vive la Lumière, vive la Liberté !
C’est ce que nous confient discrètement chaque pétale de l’amandier qui a su avant tous les autres élever toujours plus haut ses fleurs blanches vers un ciel de plus en plus éclatant…
-
Un peu de poésie…
- Les roses d’Ispahan
Les roses d’Ispahan dans leur gaine de mousse,
Ta lèvre est de corail, et ton rire léger
Les jasmins de Mossoul, les fleurs de l’oranger
Ont un parfum moins frais, ont une odeur moins douce,
Ô blanche Leilah ! que ton souffle léger.
Sonne mieux que l’eau vive et d’une voix plus douce,
Mieux que le vent joyeux qui berce l’oranger,
Mieux que l’oiseau qui chante au bord d’un lit de mousse.
(suite…)
- Les roses d’Ispahan
-
La Ciotat, le 8 mai 2010 à midi
Température : 14°C – Humidité : 82 % :
Voilà ce que nous dit Météo France pour aujourd’hui.
Mais un peu avant midi, l’orage qui a choisi de s’arrêter sur nos têtes aurait mieux fait de poursuivre sa route… Ciel invisible, lumière diffuse. Puis ce fut le déluge.
Une pluie d’une rare violence, continue, serrée, n’en finissait plus de tomber. De longues minutes, des heures…
Tout ceci à La Ciotat, le 8 mai 2010, à midi.
-
Le mystère de la disparition des abeilles (ARTE)
Chers amis,
Je souhaitais faire connaître un dossier passionnant traitant de la disparition des abeilles transmis par un ami de notre AMAP (Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne « Pierre et le Chou », Alliance Provence).
Le 18 mai prochain sera diffusée sur ARTE à 20h35 une émission consacrée entièrement à ce sujet. Vous trouverez ci-après divers contenus dont les sources sur le site Arte-Tv seront systématiquement mentionnées.
Bienvenue dans un monde méconnu…
Le mystère de la disparition des abeilles : Le film
……………………………………………
Mardi 18 mai à 20h35
Le mystère de la disparition des abeillesRediffusion jeudi 20 mai à 14H45
Un documentaire de Mark Daniels
Une coproduction : ARTE France, Telfrance, Galafilm (2010 – 90 mn)
(France, Canada)
ARTE F
…………………………………………… (suite…) -
Serait-ce… le printemps ?
Alors que la rose s’est déployée, non loin une autre s’apprête à voir le jour tandis que le citronnier semble également renaître de ce trop long sommeil hivernal…
Printemps
Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !
Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire,
Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !
Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
Se courbent mollement comme de grandes palmes ;
L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;
Il semble que tout rit, et que les arbres verts
Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers.
Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre ;
Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre,
A travers l’ombre immense et sous le ciel béni,
Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini.Victor HUGO (1802-1885)
(Recueil : Toute la lyre) -
Rose again…
Après avoir sommeillé tout cet hiver et patienté longuement en ce début de printemps qui peine toujours à s’affirmer, elle est enfin sortie.
Première rose apparue, tache de couleur majestueuse au milieu de la verdure, impression de sagesse.
Ah ! Quelle force, quelle beauté !
« Je regarde une rose et je suis apaisé », pensait Victor Hugo.Moi aussi… -
Célébrons l’Espérance
Chers amis,
L’hiver est derrière nous. Avec le printemps nous sentons les jours de rallonger imperceptiblement. La lumière s’affirme. A ce jour, 3 avril, la longueur du jour est de 12h50, soient 770 minutes ! Les ténèbres occupent quant à eux 670 minutes. Le côté obscur est donc minoritaire…
Suivons la course du soleil qui grandit. Apprécions le moment présent. Car avec le prochain solstice d’été – qui marque comme chacun sait le jour le plus long de l’année – s’engagera la lente descente jusqu’au moment du solstice d’hiver que nous avons atteint dernièrement, le 21 décembre 2010 à 23 h 45 min 42 s.
Mais alors, rien n’est jamais figé ? L’été il fait beau mais les jours vont décliner, annonçant le retour programmé des ténèbres ; l’hiver nous devrions déprimer or des lumières nous permettent de tenir (Hannouka, Noël, etc) et, le solstice en vue, l’espérance nous gagne de revoir les jours grandir bientôt… A l’instar du ying et du yang, il y a un peu de noir dans le blanc et un peu de blanc dans le noir… Les oppositions complémentaires. Que serait l’un sans l’autre ?…
Il nous est donc impossible de ranger ces deux pics solsticiaux en deux catégories distinctes l’une de l’autre. Non : car c’est bien d’un cycle dont il s’agit. De même qu’au solstice d’hiver, les jours commencent à croître annonçant le solstice d’été qui lui-même conduira au solstice d’hiver, notre vie n’est sûrement qu’une perpétuelle interaction composée d’inspiration et d’expiration… (suite…)