« Sauvez-nous ! », implorait Vian Dakhil, cette députée désespérée, en larmes.
Quel peuple ! Un peu moins d’un million de Yezidis vivent pour la plupart dans le nord de l’Irak, dans la région de Sinjar et les plaines de Ninive, depuis des siècles.(suite…)
Il y a cent ans – les célébrations de cet anniversaire furent récemment à la hauteur de ce terrible événement – éclatait celle que l’on allait appeler la Grande Guerre. Dans les premiers jours, environ trois millions cinq cent mille Français furent mobilisés. Parmi eux, un modeste potier de Vallauris, dans les Alpes-Maritimes, émigré piémontais comme son épouse, qui partira vers cette guerre ; mais avant, il eut le bonheur de vivre la naissance de son enfant, un garçon qui fut prénommé Jean. Son père ne revint que cinq ans plus tard de captivité.
Jean donna entière satisfaction à ses parents, il se montra même précoce à bien des égards. Au séminaire dominicain de Nice où il entra à l’âge de onze ans, il découvrit le latin et le grec et se révéla très studieux en général ; le séminaire lui offrit une solide éducation. Après son bac, Jean choisit d’entrer dans les Ordres. Noviciat en 1931 à Biarritz, prise d’habit en 1932 au prieuré de Saint-Maximin.
L’unité de distance utilisée en astronomie est l’Année-Lumière. Une Année-Lumière = environ 10 000 milliards de kilomètres soient 10.000.000.000.000 kilomètres.
Ceci posé, attachez vos ceintures.
Imaginons un vaisseau spatial qui, après une vaste odyssée d’aussi loin que la conscience humaine ne puisse pas l’imaginer, s’approche de l’Univers…
L’Univers peut être considéré comme un » tissu » formé d’amas et de super-amas de galaxies. On ne connaît au plus que 5 % de la matière de l’Univers [1]. On estime que le diamètre de cet Univers observable est de 100 milliards d’années lumière. [2]
Ce matin chez des amis j’ai entendu, à ma grande surprise, déclamer les premiers vers de cette magnifique poésie, Les Conquérants :
« Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, Fatigués de porter leurs misères hautaines, De Palos de Moguer, routiers et capitaines Partaient, ivres d’un rêve héroïque et brutal (…) »
Non content d’admirer ces vers depuis toujours, j’avais décidé, lors de cette année scolaire qui vient tout juste de s’achever, d’inclure ce poème dans une série de textes – dans le cadre d’un projet de lecture au CM2 – tous en lien avec les voyages et la navigation. Aux côtés de l’Iliade, des Voyages extraordinaires ou de l’opéra Le Vaisseau Fantôme, les élèves découvrirent ainsi « Les Conquérants ».
J’ajoute que ce petit groupe de CM2 était composé d’élèves connus pour être en grande difficulté en lecture. Bien sûr, il ne s’agissait pas d’aborder ces oeuvres dans leur intégralité, mais d’en étudier, très en détail, un ou plusieurs extraits emblématiques (vocabulaire, situation du passage dans l’oeuvre d’où il est tiré, quelques mots à propos de l’auteur, etc.). Le jour où leur fut présenté le poème Les Conquérants, je fus surpris car l’attention des élèves était particulièrement forte. Pourtant, le vocabulaire tout comme le style poétique ne facilitait pas un accès aisé à cette oeuvre que voici :
Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, Fatigués de porter leurs misères hautaines, De Palos de Moguer, routiers et capitaines Partaient, ivres d’un rêve héroïque et brutal.
Ils allaient conquérir le fabuleux métal Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines, Et les vents alizés inclinaient leurs antennes Aux bords mystérieux du monde occidental.
Chaque soir, espérant des lendemains épiques, L’azur phosphorescent de la mer des Tropiques Enchantait leur sommeil d’un mirage doré ;
Où, penchés à l’avant des blanches caravelles, Ils regardaient monter en un ciel ignoré Du fond de l’Océan des étoiles nouvelles.
Hérédia, José Maria (de), « Les Conquérants », dans « Les Trophées », Paris, Gallimard, 1981 [1893].
Oui, quel merveilleux texte. Malgré tout pas si simple, à bien des égards. Son explication – que dis-je ! son exploration – en fut d’autant plus minutieuse. Mais dès lors, à l’instar d’une terre inconnue qui peu à peu devient familière, les élèves commencèrent à apprécier ces vers. Ils en ont d’abord aimé le rythme : cette poésie rompait avec les textes en prose abordés jusque-là. Et quelle belle histoire !
« (…) Ils allaient conquérir le fabuleux métal Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines, (…) »
Il y avait aussi cette navigation incertaine : certains pensaient que des gouffres allaient les surprendre à chacune des limites du monde connu. Et quel vocabulaire magnifique !
Revenons enfin aux deux derniers vers somptueux de cette oeuvre :
« Ils regardaient monter en un ciel ignoré Du fond de l’Océan des étoiles nouvelles ».
Qu’ajouter ?…
José Maria de Hérédia naquit le 22 novembre 1842 et mourut le 2 octobre 1905. Homme de lettres d’origine cubaine, né sujet espagnol, il fut naturalisé français en 1893.
La poésie « Les Conquérants » est tirée du recueil « Les Trophées » (1893) qui fut couronné par l’Académie française où il entra en 1894. Hérédia faisait partie du mouvement parnassien qui apparut dans notre pays au 19e siècle et avait pour but de valoriser l’art poétique par la retenue, l’impersonnalité et le rejet de l’engagement social et politique de l’artiste (Wikipedia).
Pour les Parnassiens, l’art n’a pas à être utile ou vertueux et son seul but est la beauté. Dans la mythologie grecque, le Mont Parnasse était, comme Delphes, consacré à la fois à Apollon et aux neuf Muses.
Lorsque, des semaines plus tard, l’un des élèves me fit la surprise de réciter de tête, en souriant, les deux premières strophes des Conquérants, rapidement accompagné par le choeur des autres camarades du petit groupe, je compris combien cette poésie avait su les marquer. Ils n’avaient alors pas idée de l’intense bonheur qu’ils venaient de me faire vivre…
Ce soir-là, Bernard de Clairvaux flânait dans les allées de l’Abbaye qui portait son nom et dont il était si fier. Il avait soixante-deux ans et ressentait de plus en plus le poids des années. Une douce température flottait dans cette soirée de septembre 1152.
Malgré un matin intensément pluvieux, nous décidâmes de nous diriger vers cette belle ville d’Arles et plus particulièrement, son centre historique. Le soleil ayant vaincu l’élément liquide, c’est finalement sous une belle lumière que nous nous lançâmes dans cette découverte. (suite…)
Paradise Sorouri est Afghane. Elle est surtout l’une des premières rappeuses afghanes ! Du rap au pays des talibans ? N’y aurait-il pas là comme un léger décalage ?… (suite…)
« Les Egyptiens pressaient le peuple et avaient hâte de le renvoyer du pays, car ils disaient : Nous périrons tous. Le peuple emporta sa pâte avant qu’elle fût levée. Ils enveloppèrent les pétrins dans leurs vêtements, et les mirent sur leurs épaules. »
Exode 12, 33-34
La célébration de Pessa’h
La fête de Pessa’h a lieu au début du printemps, moment où la nature « renaît » après la mort hivernale. Cette année, la Pâque se déroule du mardi 15 au mardi 22 avril 2014. Sur le plateau du Seder (célébré une fois en Israël et deux fois en diaspora), au cours duquel est lue la Hagada – le récit de la sortie d’Egypte – figurent :
• Maror : des herbes amères (souvenir de l’esclavage en Egypte) ;
• Zeroa : l’agneau (on immole l’agneau dont le sang marque les maisons des Israélites pour les protéger de la mort ;
• Trois matzot : le pain azyme ; Karpass (symbole du renouveau et de la régénération) ;
• Légume – tel que céleri, pomme de terre, radis ou encore persil – trempé dans de l’eau salée (qui a le goût des larmes que les Hébreux ont versées en Egypte) ;
• Beitsa : un oeuf dur (symbolise le deuil après la destruction du Temple) ;
• ‘Harosset : mélange doux, composé de pommes, poires, noix hachées et mélangées avec du vin, ou encore de dattes, pommes, noix et vin (rappelle le mortier que les Hébreux utilisaient en Egypte
Nous avions, il y a un an, procédé au rapprochement des différentes traditions issues du judaïsme, du catholicisme ou, plus anciennement encore, du zoroastrisme (provenant de l’ancienne Perse), en matière de renouvellement de la nature et la victoire de la Lumière sur les ténèbres. Le parallèle entre la table des Haft Sîn et celle du Seder était par ailleurs étonnant.
Pessa’h, le « Temps de la Liberté »
Liberté, Liberté chérie… La « liberté », dans son sens le plus littéral, signifie la suppression de toutes les contraintes que peuvent subir le développement et la libre expression de l’individu. Nous sommes des êtres humains et non pas pas des robots dénués de sensibilité ou de réflexion. Le libre-arbitre crée automatiquement des être humains responsables. La plus belle chose n’est-elle pas, pour tout un chacun, de recevoir la liberté de pouvoir faire ses propres choix, en étant responsable de ses actes ?
Or, dans quel monde vivons-nous ? (Rythme effréné de nos sociétés, développement fulgurant des progrès technologiques, place de l’ordinateur dans notre vie, des moyens de communication envahissants)… De quoi perdre certains repères. Il peut être important alors d’identifier les valeurs centrales de notre vie. Une introspection peut s’avérer nécessaire ; descendre au plus profond de soi-même afin de s’améliorer, tenter de rechercher ces entraves à la liberté, de développer notre propre système d’existence.
« La tradition talmudique révèle que seulement 20 % du peuple juif a quitté l’Egypte. Les autres 80 % sont morts et ont été enterrés pendant la plaie de l’obscurité. Pourquoi sont-ils morts ? Parce qu’ils n’étaient pas prêts à faire le choix de la liberté. Quand l’impulsion est venue de partir, ils ont préféré la routine familière de l’esclavage aux défis inconnus du désert. La vie est un choix. Choisir est difficile. La vie est aussi un plaisir. A l’occasion de Pessa’h, prenons l’engagement du plaisir que procurent les choix difficiles, et, quoi que nous fassions, ne nous laissons pas distancer. » (lamed.fr)
Pâques, la « semaine radieuse »
Dimanche 20 avril 2014 sera un jour particulier : celui des Pâques catholique, protestante et orthodoxe, et celui, également, de l’antépénultième jour de Pessa’h. D’après les Évangiles, c’est pendant cette fête juive qu’eut lieu la résurrection Jésus ; c’est pourquoi le nom en a été repris pour désigner la fête chrétienne (Wikipedia). Unis dans la diversité…
En ce jour de dimanche de Pâques, mes pensées vont également vers celles et ceux qui terminent leur jeûne du Carême et qui durant huit jours (tiens, la durée de Pessa’h) – démarche fondée sur l’innocence retrouvée et sur la valeur de l’initiation chrétienne – vivront les solennités de cette « semaine radieuse ». Mort et renaissance, ou quand le renouveau de la nature accompagne le renouveau spirituel.
A vous toutes et tous : « Pessa’h Cacher Ve Samea’h », ou « bonnes fêtes de Pâques » ! Qu’elles vous apportent bonheur, joie et espérance.
Belle soirée… Sans que rien n’ait été réellement prévu, la douce température de cette fin d’après-midi engageait à la flânerie. C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés sur ce Vieux Port métamorphosé. Une douce lumière flottait délicatement, quelques enfants qui avaient participé au carnaval de la ville jouaient aux alentours, dans leurs déguisements colorés.
Plus surprenant encore, cette structure semblable à un plafond recouvert d’un gigantesque miroir, sur toute sa surface. Il s’agit de L’ombrière, une structure métallique de 6 mètres de haut permettant de faire un peu d’ombre aux passants et aux marchands de poissons, mais surtout de refléter le plan d’eau du Vieux Port grâce à ce plafond-miroir que l’on doit à Norman Foster, l’un des plus célèbres architectes au monde. (suite…)
En ce début du mois d’avril, alors que le soleil se montre de plus en plus actif et qu’il n’y a pas encore trop de monde par ici, quel plaisir de randonner.
Entre Bandol et Port d’Alon, le Chemin du Littoral nous réservait ses plus beaux atours. Parfait itinéraire pour une balade de reprise. Ce sentier menait jusqu’à cette longue plage. Premiers pieds dans l’eau, déjà si délicieusement supportable…
Ah, le printemps ! Celui que l’on ne prend jamais le temps de voir passer. Et pourtant ! Que peut-il y avoir de plus beau que ce réveil progressif d’une nature toujours surprenante. Ces petites feuilles, ces nouvelles branches, ces premières fleurs, quelles couleurs ! (suite…)
Alfonsina Storni Martignoni est une poétesse argentine née le en Suisse et décédée le , Playa de La Perla, Mar del Plata. Elle sera aussi comédienne et auteur. A l’âge de vingt-quatre ans, elle publiera son premier recueil (Écrits pour ne pas mourir).(suite…)
A bien des égards, certains moments d’une existence sortent pour le moins de l’ordinaire. Ce fut le cas, hier soir, à l’occasion d’un film, sorti il y a une douzaine d’années et projeté dans un cinéma de La Ciotat.
Rien de follement dépaysant, me direz-vous. Certes. Mais laissez-moi vous préciser certains aspects de cette soirée. D’abord, ce film n’était pas tout seul ; en effet, nous avons eu le plaisir d’accueillir son réalisateur qui n’était autre que René Manzor en personne ! Alors ? On commence à comprendre mon introduction légèrement dithyrambique ? Et si j’ajoute à cela le fait que cette projection a eu lieu dans le plus ancien cinéma du monde désormais mythique, l’Eden Théâtre, vous saisirez mieux les raisons de mon état particulier. Enfin, il ne s’agissait pas de n’importe quel film : « Dédales ». « L’individu n’est que la somme des personnalités qu’il abrite », précise le sous-titre sur l’affiche. Le thème abordé était d’une grande richesse.
Après quelques propos introductifs de l’intervenante de l’association « les Lumières de l’Eden » – présidée par monsieur Michel Cornille – qui organisait l’événement, la parole fut donnée au réalisateur qui se présenta et nous parla un peu de son film avant que la projection ne débute.
Et quel film ! Oh, bien sûr, la plupart des spectateurs qui s’étaient déplacés pour l’occasion (la salle de l’Eden Théâtre était comble !) l’avaient déjà vu à une ou plusieurs occasions, même. Mais malgré cela, car l’histoire était telle, chacun se laissait prendre au jeu. Et l’on se surprenait même à être étonnés au moment du dénouement. Quelle réalisation ! Et ces trois acteurs principaux extraordinaires : Sylvie Testud, Lambert Wilson et Frédéric Diefenthal…
Revenons à ce thème particulier ! « L’individu n’est que la somme des personnalités qu’il abrite »… René Manzor, à l’issue de la projection, nous a bien éclairé sur cette problématique des personnes souffrant de personnalités multiples (renommé récemment « trouble dissociatif de l’identité ») « décrit pour la première fois en Amérique du Nord dans les années 1980 » (extrait de l’article Wikipédia ci-après). Ariane, Thésée, Dédale, Minotaure et d’autres…
« Nous ne sommes pas des personnalités mais des personnes ! »…
Nous dépassons-là le stade de la schizophrénie : l’idée de ce film germa dans l’esprit de René Manzor aux Etats-Unis, après que l’un de ses amis médecin lui montra, sur une cassette, une personne présentant plusieurs personnalités différentes. Vingt-sept au total ! « Qu’est-ce qu’une Personnalité Multiple ? C’est plusieurs “moi” qui partagent un même corps, chacun prenant le contrôle à tour de rôle, de façon plus ou moins volontaire ou chaotique, selon les cas » (http://www.cles.com).
René Manzor nous expliqua aussi jusqu’à quel point il dut amener ses acteurs vers des états incroyables, tant leur expression était fondamentale. Ajoutons à cela une bande-son très importante pour ce film, réalisée par Jean-Félix Lalanne qui n’est autre que le frère de René Manzor (et donc également de Francis). Quelle famille d’artistes !
Excellente soirée, donc, riche d’enseignements et riche d’avoir pu échanger avec un réalisateur qui s’est révélé passionnant. Une soirée qui sortait pour le moins, vous en conviendrez à présent, de l’ordinaire.
Le Panthéon… Les images et sentiments intenses ressentis au plus profond de mon être, lors de la visite de ce monument bien particulier, il y a quelques temps, ne se sont pas estompées. Car ce lieu, prévu à l’origine au XVIIIe siècle pour être une église, est à bien des égards lieu de mémoire. Une mémoire de notre Histoire, de celles et ceux qui s’illustrèrent par le passé – au péril de leur vie pour certains – pour la grandeur de notre Pays.
Ainsi, lorsque j’ai appris la nouvelle, j’en fus réellement ému. Je veux parler de ce communiqué de presse intitulé « Héros et héroïnes au Panthéon pour incarner l’esprit de résistance ». A ce sujet, sur le blog du député Vincent FELTESSE nous pouvons lire ces mots :
En rendant hommage aux vingt-deux fusillés du Mont Valérien et en annonçant la panthéonisation, le 27 mai 2015, des résistant-e-s Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Pierre Brossolette et Jean Zay, le président de la République a voulu célébrer aujourd’hui l’esprit de la Résistance et le collectif qui l’incarnait dans sa diversité.
Voici les quatre Grand-e-s qui rejoindront ce 27 mai 2015 le Panthéon :
Le président de la République, François Hollande, a prononcé au Mont-Valérien un discours en hommage à la Résistance. Il a annoncé l’entrée au Panthéon de Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Pierre Brossolette et Jean Zay :
Germaine Tillion, née le 30 mai 1907 à Allègre et morte le 19 avril 2008 à Saint-Mandé, est une ethnologue et une résistante française. Germaine Tillion suit une formation d’ethnologue auprès de Marcel Mauss et Louis Massignon. Licenciée en lettres, elle est diplômée de l’École pratique des hautes études, de l’École du Louvre, et de l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO). Entre 1934 et 1940, dans le cadre de sa thèse, elle réalise quatre séjours en Algérie pour étudier l’ethnie berbère des Chaouis présente dans l’Aurès.
Geneviève Germaine Marie Agnès de Gaulle, née le 25 octobre 1920 à Saint-Jean-de-Valériscle (Gard) et décédée le 14 février 2002 à Paris, est une résistante française, déportée en 1944, militante des droits de l’homme et présidente d’ATD Quart Monde de 1964 à 1998. Elle est une nièce de Charles de Gaulle. Résistante dès juin 1940 dans le Groupe du Musée de l’Homme, Geneviève de Gaulle multiplie les actions de renseignement et d’information, notamment au sein du réseau Défense de la France. Arrêtée par Pierre Bonny de la gestapo française, le 20 juillet 1943 et emprisonnée à Fresnes, elle est déportée au camp de concentration de Ravensbrück le 2 février 1944. Au camp, elle rencontre et se lie d’amitié avec quatre autres résistantes : Jacqueline Péry d’Alincourt, Suzanne Hiltermann, Anise Postel-Vinay et Germaine Tillion. En octobre 1944, elle est placée en isolement au « bunker » du camp. Cette décision est prise par Himmler afin de la garder en vie et de l’utiliser comme monnaie d’échange.
Pierre Brossolette (Paris, 25 juin 1903 — Paris, 22 mars 1944), est un journaliste et homme politique socialiste français. Il fut un des principaux dirigeants et héros de la Résistance française.Au début de la Seconde Guerre mondiale, il rejoint l’armée avec le grade de lieutenant, est promu capitaine avant la défaite de la France et est décoré avec la première Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de Bronze, le 11 juillet 1940, en raison de son attitude au cours de la retraite de son unité. Hostile au régime de Vichy, il rejoint le Groupe du musée de l’Homme.
Jean Zay est un avocat et une personnalité politique française de la IIIe République né à Orléans (Loiret) le 6 août 19041 et mort assassiné par des miliciens à Molles (Allier) le 20 juin 1944. Au cours de sa vie, Jean Zay assure les fonctions de conseiller général, député du Loiret, sous-secrétaire d’État à la présidence du conseil et ministre de l’Éducation nationale et des Beaux-Arts. Au début de la Seconde Guerre mondiale, Jean Zay démissionne le 2 septembre 1939, pour rejoindre l’armée française et suivre le sort de sa classe d’âge. Son courage et son dévouement, au sein de la IVe armée, sont attestés par ses chefs militaires : « volontaire pour les missions les plus périlleuses et les plus délicates »…
Nous y sommes. Que cette période fut pénible… Le mauvais temps récurrent contribua sans aucun doute à cette fatigue du moment. C’est donc avec une joie réelle que je vous souhaite – que vous partiez ou non là-haut, dans la montagne – d’excellentes vacances d’hiver. En attendant un printemps espéré qui tel un libérateur, viendra chasser froid et humidité pour installer peu à peu sa lumière renouvelée et sa chaleur balbutiante mais tellement bienfaisante, déjà…