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Comme cela nous semble loin… En ces temps hivernaux, nous voici parvenus à l’orée de la nuit la plus longue (le 21 ou 22 décembre). Cette longue nuit du solstice d’hiver. Mais plutôt que de se morfondre, relevons la tête. Car paradoxalement, ce passage particulier représente l’espérance.
C’est justement à partir du Solstice d’hiver que les jours cesseront de réduire et, après une petite stabilisation, initieront imperceptiblement un mouvement inverse. A partir du Solstice d’hiver, les jours vont s’allonger et la lumière vaincra les ténèbres. Notons qu’à son paroxysme, nul ne se rend compte, le 21 juin, que déjà les jours vont commencer à réduire…
Année après année, la même alternance, montante en hiver, descendante en été, est comparable à une respiration. Inspiration, expiration. Un battement. Le cycle permanent de l’articulation entre la pensée et l’action. Oui, sous ses travers austères, le Solstice d’hiver cache son plus beau des trésors : celui de la promesse d’une lumière retrouvée.
C’est cette espérance qu’expriment, en cette période particulière, à leur façon, et au-delà de toute considération dogmatique, ces lumières placées au bord des fenêtres à Lyon, les mêmes que l’on peut voir à la même place dans les foyers qui célèbrent la fête de Hanoucca, d’autres encore qui illuminent les sapins de Noël.
Mais au fait : comme le jour le plus long a sa fête, souvent bruyante (voir plus haut), ne pourrions-nous pas instituer pour célébrer le Solstice d’hiver une Fête… du silence ?…
Bonnes fêtes à toutes et à tous. Puisse ce message d’espérance vous accompagner durant ce passage merveilleux.
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