Oh,
Or, il faut croire que le sol fut, la nuit dernière, suffisamment froid – Ah ! Ce vendredi glacial ! Voilà le coupable ! – pour que cette fois, ces flocons se retrouvent comme à la maison et plutôt que de fondre de désespoir, se donnent la main, revigorés, se serrant les coudes, se superposant, jusqu’à former une couche qui pouvait atteindre plusieurs centimètres d’épaisseur.
Révolution de l’éphémère ! Dès demain, bientôt, ou quelque soit le jour d’après, un rayon de notre puissant soleil provençal n’aura aucun mal à terrasser cette curiosité nordique. Et dans quelques mois, lorsque la chaleur aura regagné ses terres, il nous restera ces souvenirs blancs et froids d’un hiver vrai enfin devenu réalité, même à La Ciotat !
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