Un trajet en Tesla Model 3

Il y avait longtemps que je souhaitais observer dans le détail ce que pouvait représenter un trajet conséquent dans ma Tesla Model 3, que je possède depuis fin novembre dernier. Il s’agit d’un véhicule Model 3 propulsion (c’est-à-dire munie d’un seul moteur à l’arrière, en comparaison avec le modèle 3 Performance qui comporte deux moteurs, l’un à l’avant et l’autre à l’arrière) avec des roues 18″ et une Batterie lithium-ion (LFP) de 60 kWh environ.

Voici un aperçu d’un trajet de plus de 1000 kilomètres :

Parcours aller – Départ avec 100 % :

Nous en avons profité pour déjeuner au restaurant de Hôtel Ibis attenant le Superchargeur. Excellent accueil de toute l’équipe et cuisine irréprochable (comme ce fut le cas lors du voyage de décembre). Une halte toujours impeccable.

Ce Superchargeur est très particulier car, pour y accéder, l’on a dû traverser la gigantesque station de carburants Avia ;o) et ce jour-là, nous étions seul à recharger. Notons que cet arrêt est souvent privilégié car, à deux pas, se situait un restaurant qui proposait un quart de poulet de Bresse avec des frites, que nous ne manquions jamais, lorsque la situation le permettait (arriver aux alentours de l’heure du déjeuner).

Lors de cet arrêt recharge, nous ne nous étions pas contentés d’une charge pour arriver à destination, mais nous avions prolongé celle-ci afin d’arriver avec au moins 20 %. A noter que ces haltes pour recharger pourraient rebuter certains, toutefois la réalité était tout autre : il s’avérait que s’arrêter tous les 200 kilomètres environ, permettait de déjeuner, de se dégourdir les jambes, de faire face à certaines envies pressantes. Cela nous convenait parfaitement.

Arrivée en Alsace. Bien évidemment, il y eut divers trajets durant ce séjour. N’ayant aucune possibilité de recharger au lieu de villégiature, il nous avait fallu fréquenter le Superchargeur de Strasbourg, précisément à Ostwald :

Grosse recharge jusqu’à 80 %, pour le moment.

Complément à 100 % en vue des trajets prévus.

Charge à 100 %, la veille du trajet retour.

Retour le 2 mai 2024, avec 95 % :

Juste de quoi arriver au prochain SUC. Arrivé à l’heure du déjeuner, nous nous trouvâmes non loin d’un restaurant nommé « La Boucherie », sis 1 rue Victor Considérant, 25770 CHEMAUDIN. Très bon accueil. Excellente cuisine. Une adresse à retenir.

Une charge pour arriver à la prochaine étape. Précisons que tout au long d’un trajet tel que celui-ci, nul besoin de charger à 80 % voire à 100 %. A noter : ce Superchargeur était tout bonnement introuvable ! Il nous restait, de mémoire, 17 % : nous ne pouvions pas nous passer de cette étape-là. Écumant la zone quasi industrielle dans tous les sens, au bout de plusieurs minutes, enfin, nous aperçûmes les stèles Tesla, si reconnaissables, rouges et blanches. Au fond d’un énorme parking, stèles dissimulées par un gigantesque semi-remorque stationné là. Soulagement, tout de même. Ce Superchargeur ne comportait que quatre ou cinq stèles. Pas davantage. Le plus petit que nous avions croisé jusque-là. A quelques encablures se trouvait une boulangerie qui proposait pains, viennoiseries, pâtisseries et surtout des toilettes bienvenues.

Cette étape représentait la dernière halte avant l’arrivée. L’hôtel Ibis était toujours en place et les personnes toujours aussi sympathiques. Nous y achetâmes quelques nougats en vue de les offrir à des amis. Il s’agissait principalement d’arriver avec une charge suffisante au domicile (environ 15 ou 20 %) afin de pouvoir mettre le véhicule en charge lente, comme à son habitude.

Ainsi, au total, nous avions parcouru précisément 2118 Kilomètres et dépensé 106,33 € pour 330 kWh (avec un coût de 0,32 €/kWh, en moyenne). Cela nous donnait une moyenne de 156 kWh.

A l’époque de mon précédent véhicule diesel (Citroën C4 HDI 92) nous parcourions, avec un plein, près de 900 kilomètres (grâce à un réservoir de 60 litres). Avec le litre de gasoil à 1,748 € le litre un plein coûtait à peu près 105 € (pour effectuer 900 kilomètres, rappelons-le).

Une règle de trois nous a permis de calculer que, pour 2118 kilomètres parcourus, cela nous aurait coûté 247 €. Soit une différence appréciable de 140,77 €. En tenant compte du même trajet réalisé en décembre, nous avons réalisé en tout une économie de plus de 280 €. Et ce n’est qu’un début.

J’espère que ce bilan sans prétention aura pu vous éclairer. Nous n’avons pas évoqué, dans cet article, l’agrément de conduite, la sécurité accrue, le silence à bord, la qualité de la musique ou des radios diffusées. Le retour a été réalisé principalement sous une pluie dantesque ! La voiture s’est montrée d’une stabilité impressionnante.

Pour terminer, nous ne préparons jamais le trajet en amont. Le jour de départ, nous entrons la destination dans le planificateur : celui-ci nous amènera à bon port sans aucun problème.

Si vous aviez des questions, nous y répondrions avec grand plaisir.


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