Catégorie : International

  • BONNE ANNEE 2012 !

    Bonne et heureuse Année à tous ceux que j’aime !
    À ceux qui sont là, check près de moi, site ou là-bas, plus lointains.
    Puissions-nous encore nous supporter les douze prochains mois…

    Bonne et heureuse année !
    « Se sian pas mai, que siguen pas men »
    Si nous n’y sommes pas plus, que nous n’y soyons pas moins.

    Bonne et heureuse année à toutes et à tous !
    Santé, bonheur et prospérité.
    Que la vie soit bordée d’Amour, de chaleur et de fleurs.
    Que la Lumière éclaire nos pas sur le chemin.

    Pour vous, votre famille, vos amis, et tous les êtres qui sont chers à votre coeur,

    BONNE ANNEE 2012 !

  • Wikitoria

    (Victoire, en maori)

    Hommage aux All Blacks avec ce magnifique hymne Néo-Zélandais interprété par la non moins magnifique Hayley Westenra, chanteuse soprano néo-zélandaise. God Defend New Zealand. Chanté traditionnellement d’abord en Maori puis en anglais. (suite…)

  • Bientôt samedi…

    Nouvelle-Zélande/France - Aukland - Eden Park - 14 juillet 1979

    Ah ! Cette revanche du XV de France, menée par le capitaine merveilleux, Jean-Pierre RIVES. Quel match !

    Que ce bonheur accompagne le XV de samedi qui dans le même stade rencontrera les mêmes All Blacks (du moins ceux de 2011)…

    Seule la voix du regretté Roger COUDERC nous manquera… (suite…)

  • Les Deux Chevaux de Gengis Khan

    Chers amis,

    Ce fut un très beau film ! Vraiment.

    « Les Deux Chevaux de Gengis Khan » nous plongent dans les vertigineux paysages de Mongolie, dans cette langue aux doux accents, dans cette écriture aux formes inconnues et surprenantes…

    Une oeuvre magnifique de la réalisatrice Byambasuren Davaa qui avait déjà réalisé « L’Histoire du Chameau qui Pleure » et « Le Chien Jaune de Mongolie ». (suite…)

  • Tahar Ben Jelloun et le « Printemps arabe »

    Idée lecture ! Tahar Ben Jelloun va publier, le 16 juin prochain, deux ouvrages consacrés aux révoltes arabes de ce printemps. « L’Etincelle » et « Par le Feu ».

    Qui a oublié ce vent de liberté soufflant sur ces pays arabes… A commencer par le martyr tunisien Mohamed Bouazizi qui s’immola par le feu, le 17 décembre 2010 ; geste qui initia ce que l’on appellera la Révolution du Jasmin dans ce pays. C’est son histoire que met en scène Tahar Ben Jelloun, dans « Par le Feu », un récit romancé.

    L’autre ouvrage analyse l’événement que représente la Révolte des pays arabes, « cet immense mur de Berlin qui tombe et a eu un effet libérateur un peu partout dans le monde (…) » a précisé l’auteur qui s’est « mis dans la tête » d’Hosni Moubarak ou Ben Ali. Dans ce récit, « L’Etincelle », il s’intéresse aussi aux révoltes qui se déroulent actuellement en Lybie et en Syrie.

    L’ETINCELLE
    ISBN / EAN : 9782070134717
    Prix indicatif : 11 €

     

     

     

    PAR LE FEU
    ISBN / EAN : 9782070134885
    Prix indicatif : 12 €

     

     

     

  • Shahbaz Bhatti

    C’est dans un silence assourdissant que Shahbaz Bhatti, le ministre pakistanais des minorités religieuses, vient d’être abattu sauvagement à Islamabad (Pakistan). La ville était pourtant placée sous haute surveillance…

    Il était Pakistanais et Chrétien. Précisons qu’il était le seul chrétien du gouvernement pakistanais. C’est parce qu’il défendait la minorité chrétienne et qu’il militait pour la suppression de la peine de mort en cas de blasphème que Shahbaz Bhatti est mort, sa voiture ayant été criblée de balles par de sombres inconnus.

    Et les minorités souffrent. Il est bien connu, par exemple, qu’à chaque fête de Noël des chrétiens sont assassinés et des églises sont brûlées. Combattre les violences qui frappent les minorités religieuses de ce pays relève déjà d’un engagement et d’une foi hors du commun. Shahbaz Bhatti était de cette dimension. Conscient du danger permanent qui menaçait sa vie, il avait enregistré un message : « Je suis prêt à mourir pour une cause. Je vis pour ma communauté et pour les personnes qui souffrent, et je vais mourir pour défendre leurs droits, car ces menaces et avertissements ne sauront changer mes opinions et mes principes. »

    Léon Mercadet a abordé ce sujet ce matin dans l’émission « La Matinale » de Canal + (rubrique « Cool/Pas cool ») : « Pourquoi a-t-on tué Shahbaz Bhatti ? Eh bien parce qu’il était chrétien et parce qu’en temps que ministre des minorités religieuses, il demandait l’abolition de la loi sur le blasphème »…

    Or, ce drame cache une situation plus complexe. Nous avons retranscrit les propos de M.  Mercadet que nous vous livrons ci-dessous :

    « Je vais vous parler d’un super mec, mais il a été assassiné avant hier.

    Il s’appelait Shahbaz Bhatti et était ministre au Pakistan, ministre des minorités religieuses. Il avait 42 ans. Il était chrétien et avant-hier, à Islamabad, un commando a mitraillé sa voiture. Bhatti avait congédié ses gardes du corps pour rendre visite à sa mère, et là, il a reçu huit balles. Il est mort à l’hôpital. L’assassinat a été revendiqué par un mouvement de talibans pakistanais.

    Il y a trois millions de chrétiens au Pakistan. Cela ne représente que deux pour cent de la population mais ça représente tout de même trois millions de personnes.

    Alors pourquoi a-t-on tué Shahbaz Bhatti ? Eh bien parce qu’il était chrétien et parce qu’en temps que ministre des minorités religieuses, il demandait l’abolition de la loi sur le blasphème. Dans cette loi pakistanaise, n’importe quoi peut être blasphème. N’importe quoi qui déplaît aux fanatique et ça peut mener  jusqu’à la peine de mort. (suite…)

  • Espérances inespérées

    L’actualité de ces dernières semaines nous donne pour le moins le tournis. Les nouvelles qui nous parviennent sont littéralement incroyables, voire surréalistes.

    Nous évoquons bien sûr les nombreux signes de contestation qui submerge – c’est un euphémisme – la plupart des pays du pourtour méditerranéen et même plus largement.

    Après avoir repris les principales informations, nous avons relevé les dates de début des différentes insurrections (malgré l’attention porté à ce travail, des erreurs ont pu néanmoins s’y glisser). Après une capture de la région concernée sur Google Maps, voici une carte qui permet de localiser dans son ensemble la contagion qui se déroule sous nos yeux éberlués…

    Chronologiquement, voici le résultat de nos relevés :

    • 16 décembre 2010 : Tunisie
    • 05 janvier 2011 : Algérie
    • 25 janvier 2011 : Egypte
    • 27 janvier : Yémen
    • 28 janvier 2011 : Jordanie
    • 14 février 2011 : Iran
    • 14 février 2011 : Bahrein
    • 15 février 2011 : Libye
    • 20 février 2011 : Maroc

    Et en voici la carte (avec une rotation à 90° pour que ça reste visible) :

  • Bonne année 2011 !

    Une année se termine, online une autre commence. Je vous souhaite mes voeux les plus sincères de santé, capsule de bonheur et de prospérité pour vous ainsi que ceux qui vous sont chers. Bonne année 2011 !


  • Coup de coeur : Le « Projet VSSU en Inde »

    Il s’agit d’un projet porté par la délégation du Var de l’association AGIRabcd (Association Générale des Intervenants Retraités Actions de Bénévoles pour la Coopération et le Développement) et dont M. Henri PARAT, Ingénieur en économie de l’agriculture, est le principal coordonnateur.

    Plus précisément, AGIRabcd est une Organisation Non Gouvernementale (O.N.G.) regroupant des bénévoles retraités et préretraités qui proposent et entreprennent, tant en France qu’à l’étranger, des actions de solidarité mettant à profit leur expérience professionnelle et humaine. Apolitique et non confessionnelle, elle est reconnue Association d’Utilité Publique depuis août 1990 et agréée depuis mars 2008 par le Ministère de l’Education Nationale et le Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports.

    Qu’est-ce que le projet VSSU ?…

    L’organisation VSSU (acronyme du titre hindi : « Vivekananda Sevakendra O Sishu Uddyan », qui signifie « développement communautaire au moyen de ressources communautaires ») est associée « AGIRabcd Délégation du Var ». VSSU (site web : www.vssu.in), est une Institution de Microfinance (IMF).

    Notons que le  Dr. Sasadhar Purkait (photo), président de VSSU, a été  disciple de GANDHI  de 1943 à 1946. Il a la confiance de tous les agriculteurs de la région et le directeur de VSSU est un véritable fils spirituel du président.

    Le projet VSSU concerne l’INDE et plus exactement le Bengale Occidental. (suite…)

  • Quoi de neuf, du côté du Kurdistan ?

    En juin dernier, nous abordions déjà le sujet des Kurdes et du Kurdistan en évoquant ce film passionnant kurde-irakien : Les Murmures du Vent. « Kurde-irakien » ? Mais pourquoi pas « Kurde » tout court ? Rappelons que le Kurdistan est un état qui n’a pas vraiment d’existence officielle pour l’instant. Les Kurdes sont présents dans plusieurs pays d’une même région : principalement en Turquie, en Iran et en Irak (cf. « Les Murmures du Vent »). Et si l’on se réfère à cette présence kurde, on distingue sur la carte géographique de ce secteur  un contour assez précis qui comprend l’est de la Turquie, le nord-est de la Syrie, le nord et nord-est de l’Irak, ainsi qu’une partie de l’est de l’Iran. Il apparaît de fait une difficulté : lequel de ces pays pourrait-il accepter de consentir à ce qu’une partie de son territoire puisse devenir composante du futur état Kurde ?…

    Il se trouve – et c’est un peu la raison de ce nouvel article – que le journal Libération dans son édition du jour (samedi 11 décembre 2010) nous livre ce titre : « Vers un Kurdistan irakien indépendant ? » (source : AFP, Safin Hamed). Il y est fait mention d’un fait intéressant : lors du congrès de son parti politique, le PDK : « Parti Démocratique du Kurdistan » (principale force politique du Kurdistan), l’actuel président de la région autonome du Kurdistan irakien – Massoud Barzani – a mentionné le droit pour les Kurdes à leur autodétermination…

    Massoud Barzani (www.cbc.ca)

    – «Nous allons soumettre aujourd’hui la question de l’autodétermination aux personnes participant à ce congrès, car nous considérons que nous avons droit à l’autodétermination», a-t-il dit. Cela reviendrait pour l’Irak à accepter de perdre une partie de son territoire national. Depuis une vingtaine d’années, l’Irak consent à ce que la partie à dominante kurde du pays puisse jouir d’un statut particulier, sous la forme d’une assez grande autonomie. C’est dans les années 1970 que l’autonomie est devenue réalité dans le nord du pays (avec les provinces irakiennes d’Erbil, Dohouk et Suleimaniyeh). Cette autonomie du Kurdistan s’est encore renforcée au moment de la guerre du Golfe en 1991. Il existe un Parlement du Kurdistan qui dispose de pouvoirs réels (à l’exception toutefois des Affaires étrangères et de la Défense). Mais entre une « large autonomie » de ce territoire et une « scission » de l’Irak, il y aurait – pourrait-on dire – comme une une marge…

    C’est tout de même la première fois qu’un dirigeant Kurde aborde ce sujet de manière aussi claire… Mentionnons qu’à ce congrès du PDK était présent le président de l’Irak, Jalal Talabani, dirigeant de l’UPK (Union Patriotique du Kurdistan) et du premier ministre irakien, Nouri al-Maliki. Précisons que le PDK fait partie du gouvernement actuel irakien. Massoud Barzani est l’un des personnages de premier plan dans ce gouvernement. Il est de plus le fils de Mustafa Barzani qui en 1946 avait proclamé en Iran, à Mahabad, une éphémère république kurde. Les membres du PDK (il seraient 1300) devront s’exprimer sur cette question de l’autodétermination par un vote dont la date n’a pas encore été précisée. Si le PDK et l’UPK forment aujourd’hui la coalition la plus importante au Parlement régional, il ne faut pas oublier que ces deux formations Kurdes se sont opposées très durement durant quatre ans et après 3000 morts (entre 1994 et 1998).

    Mais peut-être est-il permis aujourd’hui d’envisager une espérance, celle de voir naître officiellement un Kurdistan indépendant que viendraient rejoindre plus tard d’autres provinces, d’autres pays de la région. Alors, peut-il être permis d’espérer ?…

    Liens :

    Carte :

  • FinemachiyaMoché ?

    (Où vas-tu Moshé?)

    En 1963, après la disparition du roi Mohamed 5, les Juifs fuient clandestinement le Maroc à destination d’Israël et d’autres pays plus sûrs pour eux. Les Juifs de la petite ville de Bejjad, petit village de l’Atlas marocain, s’organisent en secret autour de leur rabbin pour préparer eux aussi ces départs.

    Mais un problème se présente… Lorsqu’il apprend le prochain départ de tous les Juifs, Mustapha, le gérant du seul bar tranquille de Bejjad s’inquiète. Un texte de loi permet la vente de boissons alcoolisées uniquement dans le cas où des non-musulmans fréquentent le bar, que les autorités locales prennent pour un endroit de perdition. Le seul Français du village est mourant. Ses jours sont comptés… Et si tous les Juifs du village s’en vont, le bar fermera ! Comment éviter cette fermeture ? En gardant un Juif, par exemple !… L’idée vient de Hassan, le fils de Mustapha, amoureux de Rachel, la fille de Shlomo. L’horloger Shlomo qui enchante ses amis avec son oud et ses chants traditionnels. Ah ! S’il pouvait rester…

    Qu’adviendra-t-il du bar de Bejjad ? (suite…)

  • Shapur Bakhtiar : qui s’en souvient ?…

    Shapur Bakhtiar (né en 1914 à Kanarak, un village proche d’Isfahan), écrivain et politologue iranien, et dernier Premier ministre d’Iran sous le règne du Shah Mohammad Reza Pahlavi.

    Il obtint son doctorat en Sciences politiques à Paris, à la Sorbonne, en 1939. Toujours opposé au totalitarisme, il participa à la guerre civile espagnole au sein des Brigades internationales contre le général Franco avant de se porter volontaire dans l’Armée française et de combattre contre l’occupation nazie dans le bataillon d’Orléans puis dans la Résistance française.

    Il rertourne en Iran en 1946. En 1978, le pouvoir du Shah s’effondre. Bakhtiar sera nommé Premier ministre. La montée de l’ayatollah Khomeini ruina tous les espoirs et le Shah quitta l’iran en janvier 1979. Shapur Bakhtiar le suivra au mois d’avril et dirigera le Mouvement national de la Résistance iranienne. (suite…)

  • « Theroun » – Téhéran

    Quel film, les amis !

    «Theroun» ou le vrai visage de l’Iran

    (…) Autant de contraintes qui ont influencé son travail sur le plan technique. Tournant avec une équipe franco-iranienne réduite et des moyens léger, Nader T. Homayoun a dû s’en tenir à la règle de trois scènes par jour durant environ trois heures de tournage. Des scènes qui étaient immédiatement copiées et enregistrées sur plusieurs disques durs conservés à des endroits différents de la ville. (…) (source : swissinfo.ch)

    Une belle émotion que ce film. Quel dépaysement aussi ! Ces vues de Téhéran dès le début, Ibrahim qui mendie un bébé dans les bras, jusqu’à la disparition de ce dernier et la découverte d’un trafic d’enfants… Rythme soutenu, humour, rebondissements, dialogues remarquables : ce film hors normes nous livre un véritable documentaire sur cette ville – que les riches appellent Téhéran et les pauvres, en argot « Theroun ». (suite…)

  • Après la condamnation d’Aung San Suu Kyi

    Je me joins modestement au « tollé international après la condamnation d’Aung San Suu Kyi » (comme l’a écrit Libération).

    Un manifestant brandit une photo de la Prix Nobel de la Paix, Aung San Suu Kyi, pour dénoncer sa détention. (Romeo Ranoco / Reuters) (Libération)

    Condamnée à 18 mois de résidence surveillée par la junte militaire en place, cela empêchera la leader de l’opposition birmane de se présenter aux prochaines élections de 2010. Quand on se rappelle quel fut l’événement qui provoqua ce nouveau procès (un Américain – John Yettaw – avait réussi bizarrement à nager jusqu’à son domicile, situé au bord d’un lac) il y a fort à parier que cette mascarade ne soit la seule chose que trouva cette junte birmane pour empêcher Aung San Suu Kyi de participer au scrutin parlementaire de 2010…

    Précisons que la détentrice du prix Nobel de la paix a déjà été privée de liberté 14 ans (sur les 20 dernières années).

    La réaction internationale a pris une telle ampleur (UE, Nations unies par la voix de son secrétaire général Ban Ki-Moon, la Malaisie et l’Asean, le Premier ministre britannique Gordon Brown, les USA avec Hillary Clinton, sans oublier les ONG dont, bien sûr, Amnesty International et la FIDH) que début août, la junte au pouvoir avait ajourné le jugement de l’opposante.

    SOS pour Aung San Suu Kyi

    Soulignons les actions  – dont celle menée à l’initiative de Jane Birkin -, de l’association Info-Birmanie et du collectif SOS Aung San Suu Kyi : plusieurs artistes demandaient la libération sans condition de l’opposante, « seule Prix Nobel de la paix au monde à être incarcérée » (Libération).

    Rappelons pour terminer qu’en 1990 à la tête de la Ligue nationale pour la démocratie (Parti démocrate), Aung San Suu Kyi avait remporté plus de 82 % des voix ! La junte militaire au pouvoir n’avait simplement pas accepté cette réalité-là…

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    Pour plus d’informations
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    http://www.info-birmanie.org/

    http://janebirkin.net : le site officiel de Jane Birkin qui a écrit une chanson pour Aung San Suu Kyi qui figure dans son dernier album « Enfants d’Hiver »