Après un rapide calcul, nous avons découvert la supériorité très nette de l’Europe, sur les autres participants, lors de ces derniers Jeux Olympiques de Tokyo.
Puisque un tableau vaut mieux que plusieurs discours, voici les résultats officiels :
Les données par pays européens :
Alors, bravo l’Europe !
Puissions-nous voir, un jour, une véritable équipe européenne, concourir sous ses propres couleurs.
En matière de défense européenne, il existe bien la « Politique européenne de sécurité et de défense » (PSDC).
En agriculture, nous avons la PAC : Politique agricole commune, créée en 1962.
L’Euro, la monnaie européenne, est désormais une réalité.
A propos d’économie : avec son Marché unique, l’Union européenne est l’une des principales puissances commerciales mondiales.
Et il doit exister bien plus d’exemples.
Certes, il y a fort à parier que les sentiments nationaux de chaque pays européen, souvent exacerbés pour une telle à occasion, représenteraient, à n’en pas douter, le plus grand barrage à cette idée d’équipe olympique européenne. Mais tout de même : un maillot commun, le drapeau étoilé et l’hymne de l’Europe à chaque médaille d’or : ne serait-ce donc magnifique ?
Quelle émotion, lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Tokyo, de voir apparaître, juste après la première délégation, traditionnellement la Grèce, (quel magnifique symbole, merci le CIO !), ce groupe de femmes et d’hommes, de grands sourires illuminant leurs visages, s’avancer, arborant avec fierté le drapeau immaculé comportant les cinq anneaux olympiques.
La crise mondiale des réfugiés a pris une ampleur telle, ces dernières années, que le CIO avait décidé – déjà lors des Jeux de Rio en 2016 – de ne pas oublier les athlètes réfugiés. C’est ainsi que dix athlètes purent connaître la joie, l’honneur, la fierté de concourir sous les couleurs de l’Olympisme ; ils venaient d’Ethiopie, du Soudan du sud, de Syrie, et de la République démocratique du Congo.
Le Comité International Olympique a mis en place un programme de soutien aux athlètes réfugiés, grâce auquel ces derniers ont non seulement la possibilité de s’entraîner en vue des JO, mais également d’assurer leur avenir au-delà des Jeux. Bravo et merci, le CIO, bravo et merci à son président, Thomas Bach.
Les Jeux Olympiques de Tokyo accueillent, quant à eux, pas moins de vingt-neuf athlètes réfugiés. Celles et ceux que nous avons pu admirer, précédés du drapeau olympique, non sans ressentir une certaine émotion, le jour de la cérémonie d’ouverture.
https://www.stuff.co.nz (STOYAN NENOV/REUTERS)
Les voici :
Abdullah Sediqi (Afghanistan) : Taekwondo ;
Ahmad Alikaj (Syrie) : Judo ;
Ahmad Baddredin Wais (Syrie) : Cyclisme sur route ;
Aker Al Obaidi (Irak) : Lutte ;
Alaa Maso (Syrie) : Natation ;
Anjelina Nadai Lohalith (Soudan du sud) : Athlétisme ;
Aram Mahmoud (Syrie) : Badminton ;
Cyrille Fagat Tchatchet II (Cameroun) : Haltérophilie ;
Dina Pouryounes Langeroudi (Iran) : Taekwondo ;
Dorian Keletela (République du Congo) : Athlétisme ;
Eldric Sella Rodriguez (Venezuela) : Boxe ;
Hamoon Derafshipour (Iran) : Karaté ;
Jamal Abdelmaji Eisa Mohammed (Darfour) : Athlétisme ;
James Nyang Chiengjiek (Soudan du sud) : Athlétisme ;
Javad Mahjoub (Iran) : Judo ;
Kimia Alizadeh Zenozi (Iran) : Taekwondo ;
Luna Solomon (Erythrée) : Tir ;
Masomah Ali Zada (Afghanistan) : Cyclisme sur route ;
Muna Dahouk (Syrie) : Judo ;
Nigara Shaheen (Afghanistan) Judo ;
Paulo Amotun Lokoro (Kenya) : Athlétisme ;
Popole Misenga (République Démocratique du Congo) : Judo ;
Rose Nathike Likonyen (Soudan du sud) : Athlétisme ;
Saeid Fazloula (Iran) : Kayak en eau vive ;
Sanda Aldass (Syrie) : Judo ;
Tachlowini Gabriyesos (Erythrée) : Athlétisme ;
Wael Shueb (Syrie) : Karaté ;
Wessam Salamana (Syrie) : Boxe ;
Yusra Mardini (Syrie) : Natation.
Pour toutes et tous :
« Citius, Altius, Fortius » devise latine qui signifie : « plus vite, plus haut, plus fort ».
Je viens, par ailleurs, de terminer un roman qui traite justement des réfugiés, ainsi que des crises migratoires. Il met en scène, d’une part, un jeune afghan, contraint de fuir son pays, rêvant de connaître un jour Paris, et d’autre part Hana, une journaliste basée à Strasbourg, qui découvrira avec passion ce sujet des réfugiés, qui occupera quasiment toute son activité. Je suis actuellement à la recherche d’une maison d’édition.
Souvenons-nous des mots magnifiques de Thomas Bach, président du CIO, lors de la cérémonie d’ouverture des JO 2016 :
Dans l’esprit de la solidarité olympique et avec le plus grand respect, nous accueillons l’équipe olympique des réfugiés. Chers athlètes réfugiés : vous envoyez un message d’espoir aux millions de réfugiés dans le monde. Vous avez dû fuir vos maisons à cause de la violence, la faim, ou juste parce que vous étiez différents. Avec votre grand talent et votre humanité, vous apportez maintenant une belle contribution à la société. Dans cet univers olympique, nous ne faisons pas que tolérer la diversité. Dans cet univers olympique, nous vous accueillons comme un enrichissement de notre «Unité dans la diversité».
Les Jeux Olympiques 2016 sont à présent terminés. Le temps est venu de rendre avec humilité un hommage particulier à ces femmes et hommes qui ont su – ô combien brillamment – honorer les couleurs olympiques, devenues emblème de leur équipe olympique de réfugiés, symbole d’une triste actualité. Et quel plus bel hommage peut-on imaginer que de mettre en avant tous les résultats de cette équipe si particulière, dont – à quelques exceptions près – nous n’avons que très rarement et brièvement entendu parler.
« Nous vivons dans un monde de crises, de méfiance et d’incertitudes. Voici notre réponse olympique : Les dix-mille meilleurs athlètes du monde, en compétition les uns face aux autres, vivent pacifiquement ensemble au Village, partageant leurs repas et leurs émotions. Dans cet univers olympique, il y a une loi universelle pour tous. Dans cet univers olympique, nous sommes tous égaux. Dans cet univers olympique, nous voyons que les valeurs partagées par l’Humanité sont plus puissantes que les forces qui veulent nous diviser. Je vous lance un appel, athlètes olympiques : respectez-vous, respectez vous les uns les autres, respectez les valeurs olympiques qui rendent les Jeux Olympiques uniques pour vous et pour le monde entier ».
« Nous vivons dans un monde où l’égoïsme gagne du terrain, où certaines personnes prétendent être supérieures aux autres. Voici notre réponse olympique : Dans l’esprit de la solidarité olympique et avec le plus grand respect, nous accueillons l’équipe olympique des réfugiés. Chers athlètes réfugiés : vous envoyez un message d’espoir aux millions de réfugiés dans le monde. Vous avez dû fuir vos maisons à cause de la violence, la faim, ou juste parce que vous étiez différents. Avec votre grand talent et votre humanité, vous apportez maintenant une belle contribution à la société. Dans cet univers olympique, nous ne faisons pas que tolérer la diversité. Dans cet univers olympique, nous vous accueillons comme un enrichissement de notre « Unité dans la diversité ».
Thomas Bach, président du CIO
Voici l’incroyable accueil qui a été réservé par les nombreux spectateurs à l’Équipe Olympique de Réfugiés, au moment où ces dix athlètes entraient dans le stade Maracana, précédés par la bannière Olympique :
Mettons à présent un visage sur chaque nom de ces athlètes et faisons connaissance avec ce qui fut leur histoire, souvent incroyable et tellement dramatique… (suite…)
En cette fin de saison, que de belles surprises dans le Top 14 !
Toulon, que l’on disait outsider face au grand Stade Toulousain, s’en est sorti ; et Castres est venu à bout de la grande équipe de l’ASM.
Bravo, Toulouse, bravo Clermont, pour cette belle saison. Bravo Toulon et bravo Castres qui clôtureront ce championnat. Chapeau bas à tous, sans distinction ! Merci !
Ouvrez bien grand vos yeux, vos oreilles et votre coeur…
Le top départ de la 100ème édition du Tour de France sera donné sur le port de Porto-Vecchio. C’est la superbe place Saint-Nicolas, l’une des plus vastes d’Europe, qui accueillera le départ de la 2e étape. Enfin, c’est sur les bords de la plage et de la Méditerranée, sur la place Miot, que s’ouvrira, dans la Cité impériale, le troisième acte du Grand Départ en Corse.
(Chi va e volta, bon’ viaghju faci : « Celui qui part et puis revient, a fait un bon voyage ».)
Et voilà ! Les Jeux Olympiques sont terminés. Le temps des bilans est arrivé. Observons les résultats obtenus par la Grande-Bretagne (65 médailles), l’Allemagne (44), la France (34) ou autres pays de notre Europe. Aucun d’eux ne peut rivaliser avec les « grandes » nations de l’olympisme telles que les Etats-Unis (104 médailles), la Chine (87), la Russie (82) ou autres…
Mais qu’attendons-nous pour ouvrir les yeux, bon sang ! Imaginons un instant que les vingt-quatre pays européens médaillés aient eu l’audace, la vision de se rassembler sous la bannière bleue aux douze étoiles, symbole de l’unité et de l’identité de l’Europe au sens large ! L’Europe, la vraie !
Pour preuve : voici l’ensemble des résultats obtenus par les différents pays européens. Observez-les bien, l’un après l’autre. Et regardez ensuite tout en bas. Le total. Oui, vous ne rêvez pas : l’Europe a obtenu 305 médailles : 92 en or, 104 en argent et 109 en bronze. Imaginez : nous aurions entendu quatre-vingt-douze fois l’hymne européen… Mais quels résultats ! Bye Bye, les USA, la Chine ou la Russie ! L’Europe et Number One, et de loin !
Et ce n’est que dans le domaine du sport ! Imaginons la même force dans d’autres domaines… Alors, c’est pour quand ?…
Les Jeux Olympiques de Munich avaient commencé depuis une semaine, ce 5 septembre 1972. A quatre heures du matin, huit hommes armés s’infiltrent dans le village olympique. Ils gagnent le bloc 31 où dort la délégation israélienne et pénètrent en force dans les appartements.
Plus jamais ça…
Les Valeurs olympiques sont là pour nous aider dans cette démarche :
Les cinq anneaux représentent les cinq continents. Ils sont entrelacés pour indiquer l’universalité de l’Olympisme et la rencontre des athlètes du monde entier au moment des Jeux Olympiques. Pierre de Coubertin en disait :
«Le drapeau olympique, […], est tout blanc avec, au centre, cinq anneaux enlacés : bleu, jaune, noir, vert, rouge ; […]. Ainsi dessiné, il est symbolique; il représente les cinq parties du monde unies par l’Olympisme et ses six couleurs d’autre part reproduisent celles de tous les drapeaux nationaux qui flottent à travers l’univers de nos jours.» (Coubertin 1931: Textes choisis II, p.470).
Une devise :
Citius Altius Fortius (Plus vite, plus haut, plus fort)
Une maxime :
L’important dans la vie n’est pas de vaincre mais de lutter.
L’essentiel n’est pas d’avoir gagné mais de s’être bien battu.
Excellence, Amitié, Respect.
Le passé éclaire le présent et l’avenir. Nous n’oubions pas. Mais que nos regards se tournent à présent vers ces valeurs universelles, véritables îlots de Lumière dans notre monde moderne.
C’était il y a déjà trente-trois ans, à l’autre bout du monde. En Nouvelle-Zélande, sur le terrain devenu mythique de l’Eden Park, à Auckland, devant 55 000 spectateurs. L’arbitre était John West (IRL)
Nouvelle Zélande : 2 essais de Stu Wilson (24e) et Mourie (80e) ; 3 pénalités (19e, 41e, 62e) et 1 transformation (80e) de Bevan Wilson.
France : 4 essais de Gallion (38e), Caussade (40e), Averous (42e), Codroniou (59e) ; 1 pénalité (10e) d’Aguirre ; 1 drop de Caussade (57e), 1 transformation de Caussade (59e)
Nous vous laissons apprécier ces presque dix minutes de bonheur, avec – cerise sur le gâteau – les commentaires du regretté Roger Couderc et de l’excellent Pierre Albaladejo.
RUGBY CLUB TOULONNAIS (RCT) – STADE TOULOUSAIN (ST)
Samedi 09 juin 2012 à 18:00
Stade de France
Selon la LNR, pour la première fois les finalistes recevront des médailles :
Les vainqueurs recevront également une réplique du Bouclier de Brennus et une plaque commémorative.
Et voici Charles Brennus (né le 30 novembre 1859, mort le 23 décembre 1943).
Maître graveur de profession, il fut le créateur du bouclier éponyme brandi désormais par chaque vainqueur du championnat de France de Rugby. Bouclier qui fut constitué grâce à un dessin initial du baron Pierre de Coubertin.
Charles Brennus fut également co-fondateur de la Fédération Française de Rugby et en deviendra Président d’honneur en 1921. (Sources : Ligue Nationale de Rugby – LNR)
Et pour rendre hommage à l’ASM Clermont-Auvergne, autre équipe chère à mon coeur (à plus d’un titre), ce détail du Bouclier de Brennus :
Enfin, petit retour en 1992 🙂 :
Et pour terminer un résumé de la demi-finale Toulon-Clermont (personnes sensibles s’abstenir) :
[dailymotion frameborder= »0″ width= »480″ height= »270″ ]http://www.dailymotion.com/video/xrbxr9_resume-clermont-toulon-demi-finale_sport[/dailymotion]
par rctoulon
Voilà c’est fait (mais que de frayeurs)… Le RCT est en demi-finale !!!
Ce n’est qu’en deuxième mi-temps que le RCT a pu reprendre le dessus. Et de quelle manière ! Un essai Armitage (67e) ; quatre pénalités de Wilkinson (34e) et de Giteau (58e, 60e, 80e) !
Rendez-vous le 3 juin à Toulouse pour ce match qui reliera le sud méditerranéen aux sommets volcaniques de cette surprenante et magnifique Auvergne. Et pour joindre – non pas un geste à ma parole, mais une image à mes propos :
Ce soir, dans le cadre des phases finales du Top 14, le XV du Castres Olympique rencontre celui du Montpellier Hérault Rugby (et Castres a gagné !!!).
Mais demain samedi, l’autre match de barrage…
Toulon recevra le Racing-Métro…
Et la suite ?
Le vainqueur Castres se retrouvera devant le Stade Toulousain. Et celui du match RCT/Racing-Metro rencontrera… L’ASM !
Imaginons que nous ayons une demi-finale entre le Rugby Club Toulonnais et l’ASM Clermont Auvergne… Eh bien personnellement ce sont mes deux préférés de tout le Top 14. Ce sera dur… Mais ce sera beau !
Quant à la finale… Elle aura lieu le 9 juin 2012 et au Stade de France.
Des rives de la Méditerranée au pied des volcans d’Auvergne, allez tout le monde !
Edit. : Le RCT, après bien des frayeurs, est parvenu à vaincre le Racing et rencontrera donc le XV de l’ASM Clermont-Auvergne en demi-finale !!!